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Gazoduc transsaharien «Tsgp»

Un «géant» dans les starting-blocks

Le projet avance à grands pas, selon le ministre de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab.

L'information est tombée lors de la clôture, en apothéose, du 7e Sommet des pays exportateurs de gaz abrité par Alger du 29 février au 2 mars. Le projet du Gazoduc transsaharien «Tsgp» (Trans-Saharian Gas-Pipeline) avance à grands pas, il ne reste que 1 800 km, objet d'études techniques, à réaliser sur les 4 000 km prévus, a déclaré samedi dernier, le ministre de l'Énergie et des Mines lors d'une conférence de presse animée au terme des travaux du 7e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf) au Centre international des conférences (CIC). «Le projet qui s'étend sur 4 000 km d'Abuja aux côtes algériennes destiné à l'exportation du gaz nigérian a connu la réalisation d'une grande partie et il n'en reste que 100 km au niveau du Nigeria, 1 000 km au Niger et 700 km en Algérie, soit un total de 1 800 km», a révélé Mohamed Arkab qui avait tenu une réunion qualifiée d'importante avec Heineken Lokpobiri, ministre nigérian chargé des Ressources pétrolières. La nécessité de mobiliser tous les moyens pour la relance du projet après le retard enregistré, a été soulignée à l'occasion de cette rencontre. La relance de ce projet fait l'unanimité des trois pays Algérie, Nigeria et Niger, ndlr) concernés par sa réalisation. Il faut rappeler que c'est le 16 février 2022, que les trois parties avaient évoqué lors d'une réunion qui les a regroupés au Niger le projet de réalisation d'un gazoduc transsaharien. La décision de mise en place d'une feuille de route pour la réalisation du gazoduc transsaharien (Trans-Saharan Gas-Pipeline, (Tsgp), a été prise à cette occasion. D'une longueur de 4 128 km dont 1 037 km se situent en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2 310 km en Algérie, ce gazoduc va relier les champs gaziers du Nigeria (à partir de Wari sur le fleuve du Niger) à la frontière algérienne, pour se raccorder au réseau algérien et écouler la production gazière nigériane, notamment sur les marchés européens. Les pays concernés se sont solennellement engagés pour s'acquitter de leur mission. «À partir d'aujourd'hui, nous prenons l'engagement de construire notre partie du gazoduc qui va jusqu'à Kano, à la frontière avec le Niger, et permettre au gazoduc de continuer sur le Niger et atteindre l'Algérie. Je suis ravi de voir que mes frères des autres pays sont aussi engagés dans ce projet», avait déclaré l'ex- ministre fédéral des Ressources pétrolières du Nigeria, Timipre Sylva. Le ministre du Pétrole, de l'Énergie et des Énergies renouvelables du Niger, s'est de son côté félicité des engagements pris par chacune des parties, pour relancer ce grand projet en réaffirmant la volonté du Niger d'y contribuer significativement. Le ministre algérien de l'Énergie et des Mines a pour sa part réitéré l'attachement de l'Algérie à l'aboutissement de ce gazoduc et sa disponibilité à mobiliser «tous les moyens» pour réussir ce projet. La réalisation de ce projet hautement stratégique, vieux de 15 ans, constamment relancé par l'Algérie qui l'a porté à bout de bras, avec ses deux partenaires, le Nigeria et le Niger, va enfin devenir réalité. Il aura un impact remarquable au niveau international, continental, et régional. Ce gazoduc contribuera incontestablement à l'émergence d'un marché africain de l'énergie, ainsi que la mutualisation du savoir-faire, de la maîtrise technologique et des moyens des sociétés nationales d'hydrocarbures, pour le développement d'une industrie indépendante.

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