{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Oran

Le prix des viandes toujours élevé

Une semaine du mois de Ramadhan n’a pas suffi pour voir la mercuriale se stabiliser.

Rien n'est absolu. Bien au contraire, tout est dépendant d'un bloc de faits à prendre en compte en comptant ce petit vocable qui désigne la mercuriale. Celle-ci est initialement en relation avec les produits disponibles et leurs prix uniformes selon les prix mis en valeur dans tous les marchés. Cette donne universelle est néanmoins toute différente dans le marché oranais. Lequel est très souvent régi selon les humeurs. Sinon comment interpréter cette hausse des tarifs des produits alimentaires? Ce fait est de visu perceptible un peu partout dans l'ensemble des marchés d'Oran. Contrairement à l'année passée, une semaine du mois de Ramadhan n'est, contre toute attente, pas encore suffisante pour que la mercuriale se stabilise. Les prix de certains légumes sont toujours en augmentation. Il en est de même pour les viandes de toutes les couleurs, rouge, blanche et bleue (le poisson dans l'ensemble de ses variétés). Cette ébullition est perceptible dans le marché référentiel du centre-ville d'Oran, en l'occurrence le point très commerçant de la rue des Aurès, ex- la Bastille. Ce dernier est très connu pour la très forte demande le marquant aussi bien pendant le mois de Ramadhan que durant les autres mois. En quête d'une bonne affaire à réaliser, le chaland est très souvent frappé par ce fait irréfutable, la hausse des prix. De prime abord, il se rend compte de la patate dont le prix oscille entre 70 et 90DA/kg alors que son tarif n'a pas dépassé le seuil de 55 DA, une semaine avant le mois sacré. Les carottes, commercialisées à 55 DA/kg auparavant, sont affichés au tarif de 75 DA, les oignons à 100 DA/ kg, la tomate à 125 DA/ kg, les haricots verts à 400 DA/kg, la laitue à 120 DA/kg, le piment à 200 DA/ kg, le poivron à 250 DA, le concombre 140 DA/ kg, la betterave à 100 DA/ kg, l'ail à 150 DA/ kg, les olives à 400 DA/kg, le fenouil à 100 DA/ kg, le chou-fleur à 150 DA/ kg. La même «politique» est observée dans le commerce des fruits. La pomme est commercialisée à 600 DA/kg, les meilleures dates sont fixées au prix fort de 850 DA/ kg, les dattes ordinaires sont vendues au prix allant entre 350 et 600 DA/kg. Malgré leur surabondance cette année, les agrumes sont très «acides», leur prix est fixé par la qualité et le calibre de ce fruit produit en grandes quantités par les vergers du père Clément de Misserghine, Boutlélis et Aïn El Karma. Les citrons sont commercialisés au prix allant de 200 à 400 DA/ kg. Idem pour les oranges «fichées» aux tarifs fixés par la qualité, le calibre et le goût. Dans plus d'un cas relevé dans plus d'un marché, l'orange est vendue aux prix oscillant entre 100 et 300 DA/ kg, les fraises à 600 DA/ kg, les bananes entre 400 et 450 DA/kg. Varier l'achat de la viande est synonyme de l'explosion rapide de la Bourse. Qu'elle soit rouge, blanche ou fruit de mer, cette chair animale a failli être inaccessible, n'était-ce la politique interventionniste de l'État qui a inondé le marché local par la viande d'importation dont le prix de revente est fixé aux seuils ne dépassant pas les limites des 1200 DA/ kg. Or, la viande fraîche est ardente. Simple qu'elle soit, elle est commercialisée au prix frisant la réalité de 2800 DA/ kg. Idem pour le poulet vidé dont le prix est arrêté à la facture égale à 600 DA/ kg. Le prix de la sardine oscille entre 1400 et 1600 DA/kg. Idem pour le calamar dont le tarif est fixé à 5000 DA/kg. La crevette ordinaire est vendue au prix allant de 3 000 à 4000 DA/kg, le merlan à 4000 DA/kg, le rouget à 3000 DA/kg, la sépia à 2500 DA/kg, la dorade à 2500 DA/kg.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours