{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Omar Belhadj, le choix des rois!

La Cour constitutionnelle a été installée, jeudi dernier, au siège de la Cour suprême. Le président, Omar Belhadj, un grand magistrat des années 70, et les membres élus et désignés, ont prêté serment au cours d'une cérémonie solennelle. Omar Belhadj, un prénom et un nom inoubliable pour votre serviteur, qui n'est pas encore prêt à raturer cet extraordinaire patronyme de sa mémoire, heureusement encore fraîche. Nous l'avions connu en 1976-1977 lorsqu'il fut installé à M'sila, en qualité de procureur général près la cour. C'était le lancement de la jeune wilaya, qui avait à sa tête, le fameux moudjahid, ami d'enfance et compagnon d'armes du colonel Lotfi, Ahmed El Ghazi dit «El Hadi», et comme commissaire, le chef de la sûreté de wilaya, Abderrahmane Benchoubane, un ancien fidaï de la casbah d'Alger, en 1956! Mesurez un peu de cette formation, qui fit ce qu'il fallait avec les moyens de bord! Donc, Belhadj posa, si l'on peut dire, les jalons de ce que sera l'actuelle cour de M'sila. Puis, les évènements politiques s'enchevêtreront pour laisser Belhadj, bien réfléchir, avant de troquer la robe noire du magistrat, pour celle d'avocat qui lui alla très bien, puisqu'il la portera longtemps, avant que Abderrachid Tabi, ministre de la Justice, garde des Sceaux, se souvienne de lui lorsqu'il était à M'sila, où la population, très politisée, sût quelle figure était, cet incomparable magistrat «debout», Omar Belhadj! Nous ignorons si ce n'était qu'une hypothèse ou une trouvaille de Tabi, mais, c'est une fantastique initiative! Ajoutez à ce nouveau Conseil constitutionnel, ce formidable, un autre juge du siège, Djillali Miloudi, «liquidé» du sale temps où avoir les meilleurs magistrats, et les éliminer de la fameuse réforme du champ d'action de la justice, était un acte «patriotique»! La réhabilitation ne peut que faire plaisir aux jeunes magistrats à qui on aurait pu faire croire qu'il n'y a jamais eu de justice! Ou encore cette ex-merveilleuse juge des années 80, Leila Aslaoui qui a toujours eu pour souci principal, de n'appliquer que la loi sereinement, point final! Réjouissons-nous de ce nouvel outil afin de servir les justiciables, dans les règles de l'art!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours