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Après avoir été vivement critiqué

Belmadi se paye ses détracteurs

«Je suis profondément africain. Je suis profondément algérien (...). Que l'on ne vienne pas raconter des bêtises sur moi parce que l'on a un agenda ou un diktat!», a indiqué le driver des Verts.

Quatre semaines après l'élimination de l'Algérie du Mondial-2022 face au Cameroun (1-2), au stade Tchaker de Blida, Djamel Belmadi, continue d'alimenter l'actualité. Ainsi et sur les ondes de RMC, il n'a pas mâché ses mots en tirant à boulets rouges sur ceux qui l'ont descendu en flammes après sa dernière sortie sur le site de la Fédération algérienne (FAF). Il est d'abord revenu sur ses propos tenus sur Bakary Gassama, l'arbitre du match barrage (retour) face au Cameroun: «Concernant mes récentes déclarations sur Gassama, j'estime qu'elles ont été mal interprétées et sorties de leur contexte, mais sur le fond je pense que j'étais obligé de lui signifier mon point de vue.». Belmadi a également rappelé qu' «au moment où je lui ai parlé à l'aéroport, il était froid, il n'a même pas relevé la tête et n'a dit aucun mot. Par la suite, l'ancien arbitre français, Tony Chapron, avait fustigé le sélectionneur algérien en le traitant de «médiocre». En guise de réponse, Djamel Belmadi a évoqué un des épisodes de la carrière Chapron. En 2011, l'arbitre avait exclu Kamel Chafni après que celui-ci s'est plaint d'avoir essuyé des insultes racistes de la part d'un arbitre assistant, lors de Brest-Auxerre. «Quand un joueur se fait insulter, ou estime s'être fait insulter, un peu d'empathie, écoute-le. Je ne te dis pas de le croire sur parole, mais fais un peu comme les arbitres anglais, un peu de psychologie. Peut-être que le gars il est heurté. La première chose que tu fais c'est de lui mettre un carton rouge. C'est ce mec-là qui me juge? C'est l'hôpital qui se fout de la charité», rappelle-t-il. Dans le même sillage, Belmadi s'est dit «outré» par l'intervention d'autres réactions et en veut principalement à Patrick M'Boma, ancien international camerounais, et avec lequel il a grandi au centre de formation du PSG: «Quand Patrick M'Boma dit que nous n'avons pas les meilleurs joueurs ou les meilleurs entraîneurs en Afrique, je ne peux être d'accord avec ça, a-t-il clamé. J'ai été formé avec lui au PSG, on a bu le même lait, les mêmes Frosties, il me connaît par coeur. M'Boma pouvait m'appeler, c'était un ami et il est allé sur un terrain très limite, très borderline, il a été malhonnête intellectuellement. Je n'ai jamais parlé du Cameroun, jamais parlé d'Eto'o. Je n'ai pas compris cette réaction. J'ai l'impression que M'Boma a répondu à un diktat, il fallait me discréditer.» Et d'ajouter: «Me traiter de raciste, c'est la meilleure celle- là! Je suis profondément africain, je suis profondément algérien, j'ai aussi une culture française parce que j'y suis né. Que l'on ne vienne pas raconter des bêtises sur moi parce que l'on a un agenda ou un diktat!» Par ailleurs, l'intervenant s'est attardé sur l'avancée du recours algérien auprès de la FIFA: «Le recours? Je ne peux pas trop en dire car la procédure suit son cours. Il y a une mainmise de ceux qui ont le bras long sur l'arbitrage. Il y a du trafic d'influence. (...) Ça fait partie de notre dossier mais ça fait surtout partie des priorités de la FIFA, Infantino en a parlé mais rien ne s'est passé.». Et quand on lui demande s'il est optimiste quant à l'aboutissement de cette requête: «Le plus important pour moi, c'est qu'on prenne en considération une bonne fois pour toutes, que ça n'arrive plus jamais. D'autres sélections pensent pareil mais ne peuvent pas parler.». Enfin, Belmadi est revenu sur sa décision de continuer son aventure à la tête de l'Équipe nationale, en indiquant que son contrat court jusqu'en décembre prochain, «mais avec l'Algérie, il est plus moral».

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