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«1, 2, 3, viva l’Aljirè !» : Violence en foot

«La couper à la racine»

Le monde entier connaît de temps à autre, des mouvements de «folles», foules mais certains pays ont pris leurs dispositions, et placé des garde-fous, de quoi calmer rapidement, les ardeurs.

La nomination du nouvel entraîneur des «Fennecs», a refroidi les amateurs de diatribes, et autre croisement de fer entre les fans, de l'EN. Partagés entre le départ de Djamel Belmadi, et son maintien, jusqu'en 2026! Néanmoins, il existe d'autres points noirs dans notre foot, qui connaît, depuis longtemps une inquiétante croissance. Un fléau qui date depuis plus de cent ans, continue son petit fâcheux bonhomme de chemin, comme si de rien n'était. Il s'agit évidemment, et comme par hasard, de la très forte violence épisodique dans, et sur les stades, et pelouses verdoyantes, la couleur de... l'espoir. Avons-nous pris le taureau par les cornes en redressant l'arbitrage actuel? Bien sûr que non! Nous en parlons après avoir vécu honteusement, et tout récemment, des scènes de violences entre deux équipes... «féminines»!!! Désorientés, les policiers-hommes qui ne s'attendaient pas à une telle sortie, levèrent les bras, en guise d'impuissance, car ils ne purent attaquer ces groupes de filles survoltées, déchaînées, et vraiment, insupportables. Les plus heureux dans tout ce «cinéma», étaient, et sont, fort nombreux: il s'agit, sans peur d'être contredit, des anti-femmes, et à tous ceux qui s'apparentent à eux. Le monde entier connaît de temps à autre, des mouvements de «folles», foules mais certains pays ont pris leurs dispositions, et placé des garde-fous, de quoi calmer rapidement, les ardeurs. L'exemple le plus marquant est venu, sans conteste, de la «perfide Albion,» dont les fans étaient, à l'époque, détenteurs de la Coupe du monde de la violence, grâce aux «hooligans»! Mais leurs dirigeants sportifs et politiques, surent prendre, à temps, le taureau par les cornes, affrontèrent le phénomène avec beaucoup d'à-propos, et gagnèrent le match, et les morts et blessés du stade de Heysel, (Bruxelles) furent vite «vengés». Depuis, la leçon a été bien retenue par les Européens, et le phénomène fut lentement, mais sûrement, éradiqué. Et comme par hasard, le même phénomène allait prendre la tangente vers le sud de la Méditerranée, et se propager dans le continent noir. Le 1er pays africain étant par excellence l'Algérie, c'est donc dans les enceintes sportives que la violence s'installa et ce, jusqu'à nos jours!
Hideux comportement...
Il y a de temps à autre, de longues minutes de folies passagères, sur nos différents terrains de sport, et de foot, particulièrement, entraînant au passage, des regrets, à la suite de la frappe de main d'acier, émanant des inflexibles membres de la commission de discipline. «Main d'acier? Oui, mais pas pour tous les contrevenants de l'heure. Qu'est-ce à dire lorsque ce joueur dit «talentueux» ameute, par des gestes regrettables, sa galerie, appelant par-là, à vilipender l'arbitre jusque-là, correct? Le récent hideux comportement de Youssef Belaïli, la vedette du MC Alger, le démontre aisément. C'est à zapper définitivement pour ne plus revoir cette «gloire», champion des petits-ponts qui ridiculisent l'adversaire plus qu'il ne l'honore! En Amérique latine, en Afrique, et même dans certains pays européens, le phénomène perdure, encore sous son masque le plus hideux, car les officiels ne surent jamais prendre le fléau à la racine. Chez nous, certains joueurs la jouent aux meneurs, et aux «souffleurs-sur-les braises», comptant beaucoup plus sur la forte galerie, que sur autre chose. Pis encore, certaines vedettes locales abusent de la tolérance de certains arbitres, pour coller le front, le bout du nez, et parfois les épaules contre ceux des referees! Des gestes de provocation si malheureux, qui vous poussent à zapper, le plus vite possible, pour ne plus suivre ces véritables «voyous» dans une tenue, et des couleurs d'un club respectable, et par-dessus tout honorable! Le plus lamentable, c'est la négative réaction d'une large partie du public, qui ajoute de l'huile sur le feu. Nous nous rappelons, hier, seulement des joueurs pris sous la «paille», après des analyses «criardes», avec une quantité de came, malmenés, humiliés à faire pitié, et punis par les autorités, mais vite pardonnés par cette même galerie, qui ne sont pas capables de se retenir contre une faute arbitrale, se rendent justice, en désignant le «fautif» du moment, ie. M. l'arbitre du jour. À propos d'arbitres, il semblerait que de strictes directives de la FAF, les empêcheraient de sévir tout de suite, attendant le dernier quart d'heure... Parfois, il est trop tard. La situation se gâte, l'homme en noir, perd les rênes du match qui se termine souvent en queue de poisson, ou de baleine, lorsque les actions mènent droit vers l'irréparable. Nous l'avions remarqué avec les Équipes nationales, toutes catégories. Remontées avant même le coup d'envoi, ces pauvres équipes de jeunes, entrent sur les terrains survoltées, prêtes à sauter au cou de l'adversaire, de l'arbitre, et même des fans, venus pourtant, passer une belle soirée, chanter, chahuter, se défouler, un moment et passer, un très bon après-midi. Les arbitres! Ah, ces hommes au sifflet, qui restent une cible facile à atteindre, quoi qu'ils aient sifflé! Un défenseur commet une monumentale bévue, dans la surface de réparation, il y aura toujours un énergumène qui vous rétorquera que le referee, n'a pas sifflé un malheureux, et flagrant, hors-jeu quelques secondes auparavant! Un tir de loin surprend le keeper-goal, marque un joli but; n'empêche qu'il y aura quelqu'un qui a vu un hors - jeu (qui n'existe point, il faut l'avouer)! C'est ce qu'on appelle le «mouton du sacrifice».Assister à une cérémonie de distinction d'arbitres, au moment où une vague de légitimes indignations, faisait rage, est une triste entreprise. Tenez, il y a une gêne à accepter de nos jours, une franche discussion autour de l'arbitrage, au moment où cette authentique «institution» fait l'objet d'incessants et meurtriers tirs «tous azimuts». Or, ce n'est pas le seul arbitrage qui fait que notre foot ne se porte pas mieux. Allah seul sait ce qui nous arrive! Chaque FAF qui arrive et prend les rênes, s'empare des mêmes ingrédients, et fonce vers les mêmes bévues. Mais ce qui est désolant, c'est que parmi la dizaine des récents présidents de la FAF, il y a eu de véritables «cracks» dans tous les domaines. Et pourtant, ces dignes élus par des sportifs seront malmenés par des «va-nu-pieds», en foot, s'entend, emmenés par des allumeurs de l'ombre, prêts à tout, pour s'emparer du «fauteuil à privilèges du moment, descendu du ciel».
Les supporters
veulent tout, et maintenant!
Les fans, eux ne veulent rien savoir: la FAF est condamnée à réussir dans tout ce qu'elle entreprend! Inouï! Sacrés fans! Ils veulent tout et maintenant! Oui, tout et maintenant, sans prendre en considération le fait que l'Afrique commence certes par l'Algérie, mais ne s'y arrête pas. Il y a le Nigeria, le Mali, le Lesotho, la Zambie, la Tunisie, et autres, Togo et Madagascar! Un peu de respect SVP, en parlant du continent noir. L'échéance visée doit impérativement être atteinte, quels que soient les moyens! Rien d'autre n'intéresse les fans de l'EN. Pris dans l'engrenage, ils n'attendent que les résultats, et immédiats. Ce qui se reflète dans, et au sein de la base, à savoir les divisions inférieures, depuis la ligue de foot «Mobilis», jusqu'à la fin de la division «4». A- t- on seulement, pris en considération, à temps, ce grave et sensible phénomène? Assurément, non, non, et non. Chaque FAF qui s'empare des difficiles et parfois incontrôlables rênes de cette institution, a toujours des priorités, plus «prioritaires» que la principale priorité! Or, l'unique priorité de l'heure est de couper la violence à la racine: et, là, il n'y a pas assez de bûcherons à recruter, pour la sale besogne...

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