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L’impuissance de la communauté internationale enhardit Israël

Un génocide en toute impunité

Englué dans ses promesses de mener Israël à la victoire totale contre la résistance palestinienne, le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu n'entend plus personne, pas même son allié inconditionnel américain tant il mesure le danger qui menace sa propre survie politique. Sans doute, il n'est pas encore dans l'angoisse des responsables de la tragédie bosniaque face à la CPI car il sait que les Etats-Unis feront tout pour empêcher une éventuelle poursuite pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dont tout indique qu'ils ont été et sont encore commis par l'armée sioniste dans la bande de Ghaza soumise à un effroyable carnage. D'ailleurs, l'administration Biden n'a guère tergiversé pour mettre en garde la CPI contre cette éventualité, laissant planer sur le procureur Karim Khan le même sort que celui de Fatou Bensouda, interdite d'entrée aux Etats-Unis par Donald Trump rien que pour avoir envisagé une enquête sur les crimes israéliens en Cisjordanie occupée.
En prenant le contrôle du passage de Rafah vers l'Egypte, l'armée sioniste a franchi un autre pallier dans son plan de nettoyage ethnique que Netanyahu compte poursuivre sans relâche. C'est ce qui a justifié l'indignation du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres qui a exhorté Israël, hier, à «arrêter l'escalade» et à rouvrir les points de passage de Rafah et de Kerem Shalom, «immédiatement», tant ils sont vitaux pour l'acheminement de l'aide humanitaire dont a cruellement besoin la population de Ghaza martyrisée depuis sept mois.«La fermeture à la fois des points de passage de Rafah et de Kerem Shalom est particulièrement néfaste pour la situation humanitaire déjà désespérée. Ils doivent être rouverts immédiatement», a ainsi déclaré Antonio Guterres à la presse. Dans ces circonstances, «par exemple, nous risquons d'être à court de carburant ce soir», a ajouté Guterres qui «appelle le gouvernement israélien à arrêter l'escalade et à s'engager de façon constructive dans les discussions diplomatiques en cours» pour parvenir à un accord sur une trêve.
«Après plus de 1.100 Israéliens tués lors des attaques du Hamas du 7 octobre, après plus de 34.000 Palestiniens tués à Ghaza, n'en avons-nous pas vu assez?», a-t-il lancé. «Les civils n'ont-ils pas assez subi de mort et de destruction?». «Ne vous y trompez pas: un assaut généralisé de Rafah serait une catastrophe humaine», a en outre déploré le secrétaire général, de l'ONU alors que l'armée sioniste a déployé hier des chars et appelé des dizaines de milliers de familles dans Rafah surpeuplée à l'évacuer vers une nouvelle zone prétendument «sécurisée». Mais «il n'y a aucun endroit sûr à Ghaza», a averti Guterres qui craint d' «innombrables victimes civiles supplémentaires». «Même les meilleurs amis d'Israël sont clairs, dit-il: un assaut de Rafah serait une erreur stratégique, un désastre politique et un cauchemar humanitaire». Mais il semble bien que Netanyahu et ses ministres extrémistes sont résolus à commettre «une tragédie encore plus grande», tant ils sont convaincus de leur totale impunité.

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