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L’espoir d’un futur vaccin dope les prix du pétrole

La fin d’un cauchemar…

Le baril de Brent pointait, hier, en cours d’échanges nettement au-dessus des 42 dollars.

Une bouffée d'oxygène pour l'Algérie! Le baril de Brent pointait hier vers 14h45, à 42,84 dollars, soit 44 cents de plus que la séance de la veille durant laquelle il a enregistré un bond de plus de 7,5% (sa plus forte hausse depuis juin) et près de 3 dollars de plus que le niveau qui lui a servi de base à la confection du projet de loi de finances 2021. Un soulagement! Sachant que l'éventualité d'une dégringolade des prix du pétrole, qui a commencé par s'esquisser ces dernières semaines aurait terriblement affecté les revenus pétroliers du pays qui n'ont cessé de fondre depuis l'amorce de la chute des cours de l'or noir, vers la mi-juin 2014.
Les réserves de change passeront de plus de 193 milliards de dollars à quelque 40 milliards de dollars d'ici la fin 2020 alors que les ventes de pétrole, qui ont rapporté près de 35 milliards de dollars en 2019, ne doivent pas en principe dépasser les 24 milliards de dollars d'ici la fin de l'année, à condition que le baril de pétrole évolue au-dessus des 40 dollars. «Les recettes d'exportation d'hydrocarbures de l'Algérie, pour l'année 2020, devraient atteindre 23,5 milliards de dollars, si les cours du baril de brut se maintiennent autour de 40 dollars» a estimé le ministre de l'Energie Abdelmadjid Attar.
Le suspense est garanti, le stress aussi. La marge de manoeuvre. Ce qui place, incontestablement, le gouvernement Djerad sur une corde raide qui doit assurer les équilibres budgétaires à travers une loi de finances qu'il doit bâtir dans une situation économique très compliquée, exacerbée, imposée par une seconde vague de Covid-19 dévastatrice. C'est sur le front de cette terrible crise sanitaire sans précédent, qui a provisoirement, mais jusqu'à quand, compromis la mise en place d'initiatives pour l'émergence d'un nouveau modèle de croissance, qui doit affranchir l'économie nationale de sa dépendance au pétrole qu'est née une lueur d'espoir. L'annonce le 9 novembre d'un futur vaccin contre le Covid-19 par le groupe pharmaceutique Pfizer, développé avec l'allemand BioNTech qui réduirait de 90% le risque de tomber malade du virus, a fait flamber les bourses mondiales et le marché pétrolier. Une euphorie qui n'est pas retombée. «La fête continue pour les prix du pétrole», a relevé Carlo Alberto De Casa, analyste d'Activtrades. Les investisseurs «s'attendent à ce que ce vaccin donne un coup d'arrêt à la pandémie, qui a été très préjudiciable pour la demande» d'or noir, a-t-il souligné. À cette bonne nouvelle, qui demeure incontournable pour débrider le marché pétrolier, est venue se greffer la perspective d'un possible ajustement des coupes de production de l'Opep et de ses partenaires, ce qui a contribué à soutenir les prix.
L'Opep+ pourrait «ajuster» l'accord sur la réduction de la production de pétrole qui vise à endiguer la baisse des prix due à l'impact de la pandémie de Covid-19 sur la demande, a déclaré lundi le ministre saoudien de l'Energie. «Avec le consensus de tous, nous pourrions naviguer avec cet accord et l'ajuster, en fonction de ce que l'avenir nous réserve», a suggéré le prince Abdel Aziz ben Salmane, lors d'une conférence virtuelle organisée par les Émirats arabes unis.

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