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La Finance islamique appuiera les microentreprises à partir du 1er novembre prochain

Le nouveau cadeau pour les start-upeurs

Nassim Diafat, ministre délégué chargé des Microentreprises, affirme qu'il «n'y aura pas de procédure judiciaire contre les bénéficiaires des projets Ansej, qui n'arrivaient pas à payer leurs dettes». Il a également précisé qu'«ils bénéficieront d'un rééchelonnement sur une période de 15 ans».

La célébration du 66e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954, sera marquée par le lancement d'une grande opération de financement des projets de start-up. Notre jeune «matière grise», pourra contracter des prêts islamiques auprès des banques de la BNA, pour faire décoller rapidement ses projets.
Cette bonne nouvelle a été faite avant-hier par le ministre délégué auprés du Premier ministre chargé des Microentreprise,Nassim Diafat, en visite de travail et d'inspection à Boumerdès. Ce nouveau type de transaction financière, «facilitera», selon le ministre délégué «la réalisation de l'objectif du gouvernement de créer un million de microentreprises durant les quatre prochaines années». On peut d'ores et déjà dire que le socle «favorable» au développement des start-up algériennes se dessine.
Le soutien et l'accompagnement des projets de start-up, était, faut-il le noter, l'une des promesses phares de la campagne électorale, du président de la République.
En tant que candidat, Tebboune s'était engagé à aider les jeunes porteurs de projets innovants. Après avoir pris les rênes du pays, le président en a fait une de ses priorités, en lui consacrant tout un département ministériel. Les mois se sont succédé et les mesures qu'il a prises pour l'encouragement des jeunes «talentueux», se sont multipliées, pour réaliser son objectif de faire des start-up le noyau des nouvelles tendances économiques du pays.
La dernière remonte au début du mois courant. Le chef de l'Etat avait instruit le ministre délégué du secteur, Yacine El Mahdi Oualid, «de faire adopter, dans les meilleurs délais, les projets de textes réglementaires relatifs aux start-up».
En attendant sa concrétisation, cette mesure (l'accélération de la définition dudit statut juridique pour les start-up), sera sans doute accueillie avec un grand soulagement, de la part de notre jeune «matière grise», puisqu'elle s'impose comme une nécessité et demeure une mesure qui pourra apporter plus de lumière aux opportunités des formes de financement dont peuvent bénéficier les jeunes investisseurs.
Tebboune avait également sommé le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Start-up, de «rendre rapidement opérationnel le fonds spécial dédié aux start-up, pour lancer les premières entreprises, dans les semaines à venir».
Avant cette date, le président de la République avait autorisé le financement des projets par les fonds de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej).
En revenant sur la question de l'amorçage des nouveaux projets de start-up, via la finance islamique, il est à noter, que la Banque nationale d'Algérie (BNA) à travers toutes ses agences «est disponible pour satisfaire toutes les demandes de ses clients souhaitant bénéficier des services de la finance islamique au jeu des questions réponses».
C'est le secrétaire général de cet établissement financier, Samir Tamrabet qui a fait cette déclaration.
«Le système d'informatique spécial, mis à la disposition des potentiels clients, permet à ceux désireux de contracter un crédit dans le cadre de la finance islamique de faire une simulation par Internet, et connaître les possibilités et les méthodes de paiement», a-t-il révélé. L'autre bonne nouvelle, c'est que «le délai d'études des dossiers de demande des prêts islamiques oscille entre 48 heures et 15 jours» affirme le même responsable. 

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