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Premier trimestre inquiétant

Notre économie souffre !

Les commerçants les plus touchés sont ceux qui activent dans la vente de gros et de détail des matières premières.

Critique et inquiétude. Notre économie suffoque ! Ce n’est un secret pour personne, entre directives autoritaires, management désuet, manque de proximité et moult autres obstacles.
Notre commerce se noie dans la « bureaucratie » ! Tant de raisons pour un seul sort qui provoque malheureusement un absentéisme qui pèse très lourd ! Une enquête d’opinion réalisée par l’ONS donne des sueurs froides. Dans son bilan trimestriel, publié hier, elle indique que « l’activité commerciale en Algérie souffre de plusieurs entraves dont la lenteur des formalités d’acquisition des marchandises, notamment pour le marché de gros ». Cette enquête, ayant ciblé une population de commerçants composée principalement de grossistes et de détaillants, cite également les entraves liées à l’indisponibilité des produits et à l’éloignement des sources d’approvisionnement. Près de la moitié des grossistes et détaillants de l’échantillon, s’est plaint de l’indisponibilité des produits, indique l’enquête, relevant que plus de 65% des grossistes qualifient les formalités d’acquisition des marchandises de trop lentes et se plaignent en même temps, de l’éloignement des sources d’approvisionnement. Face a ce désarroi, les commerçants se disent qu’ils sont livrés à eux-mêmes. Cette situation a engendré près de 15% de ruptures de stocks ayant impacté la disponibilité de certaines marchandises sur le marché national. Selon la même source, les commerçants les plus touchés sont ceux qui activent dans la vente de gros et de détail des matières premières, des demi-produits, de la droguerie-quincaillerie, d’appareils électroménagers et de parfumerie. Aussi, il est important de souligner que la grande majorité des grossistes et près de 10% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, au cours des trois premiers mois de l’année, selon la même source. Par ailleurs, en chiffres, plus de 20% des grossistes et plus de 10% des détaillants disent s’être approvisionnés auprès des secteurs public et privé à la fois, particulièrement ceux de l’agroalimentaires de la matière première et demi-produits. On note que la même source a estimé que «malgré cette situation, l’activité commerciale s’était améliorée pour les commerçants détaillants, essentiellement pour l’agroalimentaire et les combustibles et lubrifiants, après avoir pâti d’une baisse au 4ème trimestre 2018». S’agissant des prix d’acquisition des produits, ils sont jugés élevés selon plus de 20% des grossistes et plus de 15% des détaillants. Les plus touchés par cette hausse des tarifs sont les commerçants activant dans le secteur de l’agroalimentaire, des machines et matériels d’équipement. Pour la demande en produits fabriqués, elle a augmenté.

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