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Effondrement de l’entrée du gisement de fer à Tébessa

Quel impact sur El Hadjar ?

Le complexe s’achemine vers une éventuelle rupture de stock de fer brut et un éventuel autre arrêt du haut fourneau 2.

Un effondrement partiel est survenu dans l'entrée secondaire, de la carrière du Damous, relevant du gisement est de fer à Boukhadra, dans la wilaya de Tébessa, apprend-on de source interne du site. Ce dernier principal fournisseur du complexe Sider d'El Hadjar en minerai de fer brut, a ajouté la même source. Selon les précisions filtrées par notre source, faute de mesures d'urgence, engagées par les experts, les risques d'effondrement total de l'entrée, ne sont pas écartés voire même imminents. Notre source a mis en garde contre les négligences qui représentent un réel danger pour la vie de dizaines de miniers. Au delà de ce danger, l'effondrement impacterait inévitablement le complexe sidérurgique d'El Hadjar, si celui-ci persistait, a tenu à expliquer la même source. Rappelons que les gisements de Tébessa, ont fait l'objet d'une visite, il y a une semaine, par la ministre de l'Industrie et des Mines Djamila Tamazirt.
La ministre, avait, rappelons-le, affirmé depuis la wilaya de Tébessa, qu'un nouveau plan de travail a été élaboré pour les mines de Boukhadra et Ouenza, relevant de la société des mines de fer de l'Est (MFE), afin d'assurer l'approvisionnement du complexe Sider El Hadjar (Annaba) en fer brut nécessaire pour ses activités de production. Mme Tamazirt avait précisé que ce plan de travail, implique de scinder les travailleurs en trois équipes activant chacune huit heures. En ajoutant que tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour transporter quotidiennement 7 000 tonnes de fer brut vers le complexe d'El Hadjar, dont 5 000 tonnes de la mine d'Ouenza et 2 000 tonnes de celle de Boukhadra pour assurer la disponibilité de la matière première indispensable pour le fonctionnement du haut fourneau du complexe.
Ce dernier auquel la ministre de l'Industrie et des Mines s'était rendue pour expliquer le plan de travail de son approvisionnement en fer brut depuis les deux mines de Ouenza et Boukhadra. Un plan de travail issu d'une commission interministérielle constituée pour suivre la mise en oeuvre de l'approvisionnement du complexe d'El Hadjar en fer brut et transmettre un rapport au gouvernement, avait indiqué la première responsable du département de l'industrie et des mines. Ces dernières pour lesquelles 8 milliards DA ont, depuis 2017, été octroyés pour la rénovation du matériel et engins d'extraction de fer dans les mines de Ouenza et Boukhadra pour renforcer la cadence de production et atteindre les objectifs fixés.
Or, et après une semaine de cette visite, l'effondrement survenu à la carrière de Damous, dans le gisement de Boukhadra, dénote de la rigueur du programme adopté par le gouvernement de Bedoui. Celui-ci dont le plan du programme, vise la mise en oeuvre et le suivi des activités des deux mines. Avec la survenue de cet effondrement, le poumon du complexe sidérurgique, le HF2, risque une nouvelle rupture de stock en matière première, le fer brut, donc un nouvel arrêt qui se profile à l'horizon. Rappelons que, depuis le début 2019, le complexe Sider El Hadjar a enregistré plusieurs arrêts d'activité dus aux perturbations de ses approvisionnements en matière première. Alors que les responsables du complexe, tablent sur une production globale d'ici la fin de l'année de près de 590 000 tonnes de produits ferreux contre 700 000 tonnes en 2018.

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