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Le quinquennat à venir sera celui des défis économiques

Ce qui attend le prochain président

Les cinq prochaines années s’annoncent particulièrement denses sur le plan économique.

L'Algérie doit franchir une autre étape. Celle qui doit acter son statut de pays émergent. C'est donc une autre ère qui s'annonce dès que tous les mécanismes seront mis en place pour élire celui qui aura pour mission de présider aux destinées du pays durant les cinq prochaines années. Celle des défis économiques. Car sur le plan de la politique internationale, de la création d'un État palestinien, de la tenue d'un référendum d'autodétermination qui doit permettre au peuple du Sahara occidental de décider de son destin, du soutien des causes justes, des principes que défend l'Algérie, c'est l'unanimité qui doit régner entre les candidats en lice pour le palais d'El Mouradia. La différence peut donc se faire sur l'approche économique qu'ils ont. Et qui doit déterminer l'avenir du pays. Il faut reconnaître qu'à ce propos le terrain a déjà été déblayé. En effet, depuis son élection, en décembre 2019, à la tête du pays Abdelmadjid Tebboune mènera tambour battant les réformes qui serviront de socle à l'édification d'une économie forte pourvoyeuse d'emplois, productrice de richesses. Des projets d'envergure mondiale sont lancés à l'image du gisement de fer de Ghar Djebilet, de la mine de zinc-plomb d'Amizour (Béjaïa). Un autre projet tentaculaire, «révolutionnaire», celui de la transition énergétique, des énergies renouvelables, production de l'électricité solaire, de l'hydrogène vert... fait son petit bonhomme de chemin.
Le mégaprojet de phosphate intégré qui sera abrité par quatre wilayas de l'est du pays (Tébessa, Skikda, Annaba, Souk Ahras)...L'entrée en lice des Agences de promotion des investissements, du foncier économique et de l'auto-entrepreneuriat doivent servir de leviers au décollage économique imminent du pays. Un train de mesures qu'il pilotera de main de maître. Il lancera le chantier de la numérisation qui lui tenait à coeur. Tout en pérennisant le caractère de justice sociale de l'État qui a fait partie de ses promesses annoncées lors de son investiture. La première mesure est intervenue dans la foulée de son élection. Le Snmg, Salaire national minimum garanti sera augmenté. Il passera de 18 000 dinars à 20 000 DA. Les retraites seront revalorisées et les salaires de moins de 30 000 dinars seront exonérés de l'IRG (impôt sur le revenu global). Cette dernière décision faisait partie des promesses de campagne que Tebboune a tenu à honorer malgré une situation financière délicate. La préservation du pouvoir d'achat des travailleurs, restera tout au long de son mandat sa préoccupation majeure. Un climat d'apaisement que devra cultiver le prochain président de la République qui aura pour atout d'avoir été porté à la magistrature suprême par la volonté populaire. À moins que cela soit l'actuel qui n'a pas encore annoncé son intention de briguer un second mandat. Les cinq prochaines années s'annoncent donc comme particulièrement importantes sur le plan économique pour le futur locataire d'El Mouradia. Il faut en effet ne pas perdre de vue que l'économie nationale qui demeure chevillée à son pétrole et à ses exportations d'hydrocarbures a vécu ces dernières années au rythme des prix du pétrole qui se sont avérés bénéfiques pour ses finances. La Compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach a engrangé quelque 110 milliards de dollars en 2022-2023. L'économie du pays s'est révélée bien plus robuste que ce que lui prédisait certains experts et a fait état d'une résistance à toute épreuve. Un atout sur lequel pourra reposer la politique économique du nouveau locataire d'El Mouradia pour relever le défi toujours caressé d'enraciner un modèle de croissance économique producteur de richesses qui puisse tourner définitivement le dos à la rente pétrolière.
Le premier trimestre de l'année 2024 est de bon augure pour l'Algérie. Elle se retrouve dans le Top 3 du classement du Produit intérieur brut des pays africains. Ce qui fait d'elle la troisième puissance économique du continent talonnant l'Égypte et l'Afrique du Sud et devant le Nigeria. Une belle performance qui s'ajoute à deux autres toutes récentes.
La Compagnie nationale des hydrocarbures pointe, en effet, à la première place du classement des 500 meilleures entreprises africaines publié le mois dernier. Avec des revenus de 77, 325 milliards de dollars, elle s'installe sur le toit de l'Afrique. Son chiffre d'affaires est pratiquement quatre fois plus élevé que celui de son poursuivant immédiat: l'entreprise pétrolière nigériane Nnpc. Il faut savoir aussi que l'Algérie fait partie du podium des plus grands pays africains producteurs de pétrole de l'Opep au premier trimestre 2024. Une dynamique que devra entretenir le prochain président de la République...

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