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La pré-campagne s’emballe

L’économie et la géopolitique en «Guest- stars»

Le débat politique de cette prochaine campagne électorale sera focalisé sur des aspects beaucoup plus importants.

La campagne électorale de la présidentielle anticipée du 7 septembre 2024 s'annonce sous de bons auspices, selon un certain nombre d'indicateurs qui ne trompent pas. Pour preuve, le discours politique de cette pré-campagne électorale donne le ton de ce que devra être la campagne électorale officielle, au titre de la présidentielle de 2024. En effet, sur la base de premières sorties politiques, discours ambiants et autres interventions sur les médias et les réseaux sociaux, le débat politique de cette prochaine campagne électorale focalisera son attention sur des aspects beaucoup plus importants. Il s'agit, d'ores et déjà, de dresser une sorte de bilan de l'action du gouvernement où les critiques ne manqueront pas à l'égard des départements ministériels «retardataires», des restes à réaliser ou des manques à gagner. Les thèmes économiques, de souveraineté nationale et de géopolitique domineront, a priori, les débats de campagne et engageront les candidats à des exercices perfectionnés et assez difficiles. Ces derniers seront appelés à convaincre leurs bases respectives et les différents bastions électoraux, à travers le pays. Il convient de souligner, à cet égard, les intentions déjà affichées de certaines formations politiques qui ont évoqué ce volet même si, au demeurant, ils considèrent positif, dans son ensemble, le bilan du président sortant. Mais pour cela, il faudra faire preuve d'une grande capacité de persuasion électorale et d'une clairvoyance politique telle, pour présenter un programme économique, politique et social pouvant constituer une vraie alternative aux réalisations du président sortant. Cela est d'autant plus difficile pour ces formations politiques, qu'il s'agit des réalisations d'un seul mandat présidentiel, avec des chiffres éloquents et des faits tangibles à l'appui, faut-il le remarquer. Mais cela, ne semble pas décourager, outre mesure, les partis et les candidats en lice. Tels est le cas de «l'Alliance Stabilité et Réformes» qui porte la candidature de Belkacem Sahli et qui est déjà en campagne électorale pour la présidentielle de septembre prochain. «Notre approche est pragmatique, objective et réaliste. Nous ne vendons pas des illusions, mais un aboutissement serein, prospère et efficace...», note un poste du coordonnateur de l'Alliance qui prend le soin de nuancer cette déclaration sur les réseaux sociaux, en estimant que «les hautes autorités de l'État ont amorcé une série d'initiatives qu'il faudra consolider pour certaines et réajuster pour d'autres...». En somme, cette prochaine élection présidentielle constituera, à vrai dire, une bonne tribune pour aborder les problèmes qui fâchent aux yeux de certaines formations politiques, non représentées au sein du Parlement national. Seulement, dans le cas où le président en exercice décide de renouveler son mandat et de briguer une nouvelle magistrature, il partira favori eu égard aux réalisations et aux avancées réalisées sur plus d'un plan, de l'avis de tous. Nous sommes donc, loin de ces rituels d'affrontements lexiques, sémantiques ou même politico-idéologiques où les partis politiques et les candidats versent dans les coups bas et les déclarations sensationnelles. Loin des décors plantés d'antan où l'affrontement l'emporte sur les vrais débats d'idées et de programmes, proposés et véhiculés par les candidats et partis en lice, les nouvelles joutes électorales du 7 septembre prochain seront à même de façonner le débat politico-électoral et forger de nouvelles traditions partisanes dans le décor politique national. Autant dire que la campagne électorale de la présidentielle du 7 septembre 2024, sera inédite sur plus d'un registre, promettant bien des nouveautés et des surprises. A priori, comme à l'accoutumée, cette campagne avant-terme qui a déjà pris acte sur la scène politique nationale, emballant plus d'un état-major parmi les partis politiques, mais aussi au sein des personnalités politiques nationales, les élus nationaux et autres observateurs politiques sera décisive et déterminante pour la suite des évènements.

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