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22ème Forum des pays exportateurs de gaz

Attar présidera la réunion

Les pays membres se pencheront, le 12 novembre, sur la situation du marché international du gaz.

Le marché du gaz ne se porte guère mieux que celui du pétrole. Une raison amplement suffisante pour se pencher sur son état de santé. Cela se fera le 12 novembre prochain. La 22ème réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf) se tiendra ce jour-là. Le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, la présidera. «Cette importante réunion, qui se tiendra par visioconférence, regroupera, outre les pays membres et observateurs du Forum, des pays invités et des représentants d'organisations internationales énergétiques telles que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et le Forum international de l'Energie (IEF), a indiqué, jeudi, un communiqué de son département. De quoi discuteront-ils? «Les ministres membres du Forum devront se pencher, notamment sur l'examen de la situation du marché international du gaz et ses perspectives à court, moyen et à long terme ainsi que sur la mise en oeuvre de l'Institut de recherche du gaz du Gecf (GRI), dont le siège est à Alger, a précisé la même source. Un rendez-vous qui se tiendra dans un contexte international «très difficile, caractérisé par les effets du Covid-19 sur la demande mondiale du gaz et les prix qui ont connu des baisses inédites», souligne le ministère de l'Energie. Les chiffres livrés le 21 juillet sur les ondes de la Radio nationale par le successeur de Mohamed Arkab révèlent que l'impact sur les exportations algériennes a été terrible. Les ventes à l'étranger ont été significativement éprouvées durant les trois premiers mois de 2020. Elles ont baissé de plus de 50%. «Les exportations de gaz ont atteint 45 milliards de mètres cubes en 2019, alors qu'elles ont atteint environ 22 milliards de mètres cubes au premier trimestre de l'année en cours», a indiqué le successeur de Mohamed Arkab. La production sur l'ensemble de l'année devrait, cependant être semblable à celle de l'an dernier.
«Les marchés gaziers souffraient déjà d'une offre excédentaire depuis le début de 2019 et le Covid-19 et la baisse de la demande, qui en a résulté, ont aggravé cette situation», avait expliqué le ministre de l'Energie dans un entretien accordé, au début du mois d'août, au site électronique britannique S&P Global Platts, Une situation à laquelle a fait face la compagnie nationale des hydrocarbures. «Sonatrach a su gérer cette situation exceptionnelle avec ses clients grâce aux flexibilités prévues dans ses contrats gaziers, mais aussi à travers des solutions qui s'adaptent aux conditions du marché», avait assuré le ministre de l'Energie. Que nous réserve l'avenir? Les réserves de gaz naturel de l'Algérie sont estimées à plus de 2500 milliards de mètres cubes, a révélé Abdelmadjid Attar qui avait indiqué qu'entre 2025 et 2030 les exportations se situeront entre 26 et 30 milliards de mètres cubes alors qu'une baisse de la production et des exportations de gaz est attendue à partir de 2025.

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