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Répliquant aux «flots d'agressions» contre l'Algérie

Belhimer sort l'artillerie lourde

Le ministre affirme que l'objectif de toutes ces attaques est d'éloigner l'ANP de son rôle historique naturel de protection de l'Etat-nation, mais aussi sa volonté de réviser l'Accord d'association et ses positions en faveur des causes sahraouie et palestinienne.

Après la cinglante réponse du ministère des Affaires étrangères à la résolution du Parlement européen sur les droits de l'homme en Algérie, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a pris le relais. Ammar Belhimer a répliqué, pour sa part, au «flot ininterrompu d'agressions verbales» qui cible l'Algérie.
Le ministre a affirmé que ces agressions «nous parviennent de France», ajoutant que «ces agressions empruntent plusieurs canaux: le Parlement européen, les ONG et leurs rares relais médiatiques et politiques locaux ainsi que les réseaux sociaux et leurs influenceurs parisiens». Dans une déclaration à l'APS, le porte-parole a cité le poète russe, Maïakovski, pour indiquer l'attitude à prendre dans certaines situations: «Je ne mords pas à l'ordure, à l'appât de basses fredaines» non sans définir «une fredaine comme (...) une vulgarité pour décrire le flot ininterrompu d'agressions verbales qui nous parvient de France».
Pour le ministre, ce n'est pas la première fois que des lobbies évoluant au sein du Parlement européen tentent vainement d'épingler l'Algérie sur le registre des droits humains et des libertés individuelles, en pondant des résolutions similaires qui «au fil du temps, deviennent ennuyeuses et provoquent un sentiment de ‘‘déjà-vu''». Et d'ajouter «c'est devenu presque un marronnier qui se répète chaque fin d'année. Une sorte de cadeau de Noël ou de ‘‘service fait'' à l'adresse des commanditaires qui tirent les ficelles de ces lobbies». Citant la résolution de même nature adoptée par le PE l'année dernière, Ammar Belhimer a pointé le choix du moment de son adoption «l'Algérie affairée à réussir ses élections présidentielles, a fait l'objet de critiques acerbes et à tort, de la part de parlementaires européens censés représenter leurs peuples au lieu de jouer aux mercenaires». Le ministre revient sur les huit points évoqués dans la dernière résolution avant de s'interroger s'il ne s'agit pas là de «tentatives d'ethnicisation de la vie politique, voire de retribalisation de l'identité à l'ère de la globalisation?».
Le ministre a soutenu, à cet égard, que «les ONG et leurs relais médiatiques et politiques locaux ne sont pas en reste de ces agressions». «Entre silence et à-plat-centrisme, comme fort opportunément rappelé par la Une d'un quotidien, l'immaturité des groupuscules laïco-démocrates, ultra-minoritaires dans le corps social et arrimés au sacro-saint logiciel atlantiste transitionnel et constituant, ne laisse planer aucun doute sur leur amateurisme politique, même s'ils font grand bruit dans les médias étrangers», a-t-il estimé. Ces groupuscules, a-t-il poursuivi, «sont encore en attente de la promesse de l'ancien président français Nicolas Sarkozy: L'Algérie dans un an, l'Iran dans 3 ans». Selon le porte-parole du gouvernement, «le propos est tiré d'une conversation qui a eu lieu entre le président français Nicolas Sarkozy et le président du Conseil de transition de la Libye en septembre 2011, à l'occasion de la visite de ce dernier en France». «S'adressant à son hôte, il lui déclara: ‘'Patientez et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an et l'Iran dans trois''», a-t-il ajouté. Ammar Belhimer a expliqué que «la remise de notre pays sous tutelle ou protectorat français est souvent associée à la disparition de la génération de Novembre comme si elle n'était qu'une brève parenthèse (qui va vite se fermer) de notre histoire contemporaine». Belhimer affirme que l'objectif de toutes ces attaques est «on ne peut plus clair: éloigner l'Armée nationale populaire de son rôle historique naturel de protection de l'Etat-nation - seul garant de la souveraineté nationale, du progrès et de la justice sociale». Mais aussi la forte volonté de l'Algérie de revoir l'Accord d'association. «C'est parce que l'Algérie campe sur ses nobles positions en faveur des causes justes, à l'instar de celles des peuples sahraoui et palestinien, et refuse toute normalisation avec l'Etat sioniste, très en vogue ces derniers temps, qu'elle fait et fera l'objet d'attaques médiatiques et de critiques de la part de mercenaires de tout bord», a-t-il ajouté. Le ministre a estimé enfin que «l'émergence, depuis peu, d'une Toile patriotique active et de haute facture professionnelle, a permis de contenir la menace». «Elle sera soutenue et développée dans des proportions inégalitées», a-t-il affirmé.

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