{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Formation des magistrats

Ce que dit le ministre

«On me taxe d’être contre les magistrats. C’est faux ! je suis avec la justice, avec les magistrats, mais avec la justice pour ce qu’elle est réellement», c’est ce qu’a déclaré le ministre de la Justice, garde des Sceaux, lors de la présentation, ce dimanche, du projet de loi modifiant le Code de procédure pénale. C’est en abordant l’épineux problème de formation des magistrats, que Zeghmati a décidé d’étaler les quatre vérités sur la situation qui prévaut au sein de ce corps. «Comment peut-on former en trois ans 416 magistrats ? Est-ce sérieux ? Est-ce raisonnable? Et vous allez me dire qu’en trois ans nous pouvons inculquer, non seulement les connaissances de lois, mais tout ce qui va avec la mission du magistrat. C’est utopique !». Expliquant avec insistance qu’« Aujourd’hui, la formation des magistrats est à revoir en profondeur. Du temps où ils étaient formés à l’ENA (Ecole nationale d’administration), il y avait 10 à 13 magistrats par section. L’Etat formait des magistrats. Aujourd’hui, on mise désormais sur le nombre». Des déclarations qui lui ont valu d’être accusé de se dresser contre les magistrats, mais qui ne l’ont pas empêché de pousser ce cri de ras-le-bol, et de vider son sac définitivement. «Les gens nous insultent aujourd’hui. Notre justice n’est pas compétente, disent-ils.
Si je rejette catégoriquement ces accusations, il faut reconnaître tout de même que c’est nous qui avons prêté le flanc à cela», conclut-il. Un coup de gueule, du ministre de la Justice, qui intervient telle une mise au point, visant à désamorcer une conjoncture, hautement délicate, où les grèves des magistrats font beaucoup de bruit sur la scène politique.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours