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Les mines de Ghar Djebilet et Oued Amizour seront relancées

Du fer et du zinc en «jachère»

«L'édification d'une véritable nouvelle économie passe par le changement des mentalités et la libération des initiatives de toute entrave bureaucratique.»

Mettant en point de mire, l'importance de réactiver les mégaprojets inscrits dans l'exploitation minière, et freinés par une longue période de gestion bancale et par les effets de la double crise, sanitaire et pétrolière, le président de la République a ordonné, «l'entame de l'exploitation de la mine de fer de Ghar-Djebilet dans la wilaya de Tindouf et du gisement de zinc de Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa». C'est ce qui ressort de la séance de travail, tenue ce mardi, consacrée à l'examen du projet de Plan national de relance socio-économique, à soumettre aux prochaines réunions du Conseil des ministres.
Une orientation qui réside au centre des préoccupations du gouvernement, et pour laquelle des instructions ont été adressées aux ministres concernés, en l'occurrence celui de l'Energie et celui de l'Industrie, en vue d'effectuer un état des lieux et de quantifier le potentiel minier. Cela étant, et devant l'urgence de mettre en place les mécanismes d'une relance économique basée sur l'impératif de sortir de la dépendance aux hydrocarbures et de réduire sensiblement la facture des importations, les instructions du président de la République visent à générer une incidence concrète sur le terrain, une espèce de déclic, qui actera le début d'une gestion nouvelle. Dans ce sens, le président de la République a mis l'accent sur l'impératif de «générer de la valeur ajoutée dans chaque projet, appelant à explorer toutes les terres, y compris les terres rares, aux fins d'amortir le recul des recettes de l'Etat».
Par ailleurs, le président Tebboune a précisé que «l'édification d'une véritable nouvelle économie passe par le changement des mentalités et la libération des initiatives de toute entrave bureaucratique, la révision des textes juridiques en vigueur ou leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et les emplois sans exclusion, ni exclusive». Une condition incontournable, du fait que les effets néfastes de la corruption et de la bureaucratie, ont été, à l'image des scandales économiques qui ont éclaté, et qui font le lot de la chronique judiciaire actuellement, les vrais obstacles pour le développement du pays durant ces dernières décennies et semblent conserver leurs ramifications et leur déploiement dans l'administration. C'est précisément dans l'irradiation de ces réflexes, modes de fonctionnement essentiellement voués à la dilapidation des richesses du pays, que réside l'une des clés de réussite de la relance de l'économie nationale. Pour les observateurs de la scène économique, il n'est pas trop tard pour redresser la situation, dans la mesure où les richesses exploitables du pays, n'attendent que de faire l'objet d'une vision claire et objective, qui comprendrait tous les aspects et les facteurs, pour éviter les erreurs du passé. Une tâche difficile, un passage inévitable, certes, mais qui a toutes les chances de matérialiser définitivement, le premier pilier d'un changement tant attendu.
À cet effet, le président a instruit le ministre de l'Industrie de «présenter les cahiers des charges déjà disponibles, lors du prochain Conseil des ministres, et d'optimiser les dérivés du pétrole et du gaz en vue de revoir le Produit national à la hausse». 

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