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Le président Erdogan au forum d’affaires algéro-turc

«L’Algérie est la porte de l’Afrique»

Plus que tout autre dirigeant qui a foulé le sol algérien, Recep Tayyip Erdogan donne la nette impression d’être le plus engagé.

Chose peu commune dans les relations de l’Algérie avec ses partenaires étrangers, le forum d’affaires algéro-turc a été rehaussé lors de la cérémonie de clôture, par la présence du président turc en personne. Il a prononcé un discours où l’on aura senti un grand enthousiasme quant à l’avenir du partenariat entre les deux pays. Recep Tayyip Erdogan n’a pas manqué, dans une assez longue intervention, à mettre en avant les atouts du partenariat entre les deux pays. Le chef de l’Etat turc qui est allé au détail des chiffres sur lesquels repose la coopération entre les deux pays, a montré une connaissance approfondie des attentes de l’Algérie dans de nombreux domaines, qu’il a cités un par un et annoncé les grandes perspectives de coopérations qui s’ouvrent pour les deux économies. Le président Erdogan, qui a exclusivement réservé son discours au potentiel de développement des relations commerciales et économiques entre les deux pays, a eu un discours quasi managérial.
à bien l’écouter, l’homme croit véritablement à l’essor de la coopération entre les deux pays et le dit, presque sans nuance, que les bénéfices qu’en tireraient l’Algérie et la Turquie seront immenses. Plus que tout autre dirigeant qui a foulé le sol algérien, Recep Tayyip Erdogan donne la nette impression d’être le plus engagé. L’on aura compris que pour lui, donc pour son pays, la coopération algéro-turque est profondément stratégique, presque vitale, dirions-nous. «L’Algérie est l’une des principales portes de l’Afrique», dira-t-il comme pour souligner que l’intérêt de la Turquie va au-de- là d’une simple coopération bilatérale, mais poursuit l’objectif de s’étendre dans le continent noir, actuellement champ de bataille économique entre les grandes puissances de la planète. Et ce qui fait plaisir dans le propos du président Erdogan, c’est cette humilité à ne pas se positionner en donneur de leçons. Le parcours que feront les Algériens et les turcs dans leur partenariat sera le fait des Algériens et des Turcs.
Le discours d’Erdogan a été précédé par celui du Premier ministre, Abdelaziz Djerad qui a devancé l’invité de l’Algérie dans l’enthousiasme que procure le forum d’affaires algéro-turc. «Nous développerons les relations avec la Turquie dans le sens d’un partenariat fort dans tous les domaines», a assuré le Premier ministre. Et Abdelaziz Djerad d’identifier les secteurs qui ont fait l’objet d’accord entre les hommes d’affaires algériens et turcs à l’occasion de ce forum et qui sont l’énergie, l’industrie légère, les nouvelles technologies, les start-up, l’agriculture, l’hydraulique et le tourisme.
Les deux pays ont donc eu l’occasion, à la faveur de ce forum, d’identifier les opportunités de développer les partenariats, dont nombreux ont déjà vu le jour. Le forum, qui a réuni des responsables d’institutions économiques, des chefs d’entreprise des deux pays, devrait donner une nouvelle impulsion au partenariat économique, notamment dans les domaines de l’industrie, du tourisme, de l’agriculture et des énergies renouvelables.

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