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Charfi a annoncé les résultats définitifs de sa révision

Le corps électoral avoisine les 24,5 millions

Il faut savoir que cet important instrument est l’un des enjeux majeurs de toutes les élections.

Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi a fait lecture, hier, des résultats finaux de l’opération de révision périodique des listes électorales. Effectuée entre le 12 et le 17 octobre derniers, cette opération périodique et, somme toute, traditionnelle a donné lieu au recensement de 24 474 161, d’électeurs. Mohamed Charfi qui a rendu public ce chiffre a mis en évidence l’apport de l’outil informatique et surtout la numérisation du fichier électoral pour confirmer l’exactitude des résultats obtenus.
Il faut savoir que cet important instrument est l’un des enjeux majeurs de toutes les élections. l’on a, en effet, toujours suspecté l’administration de le gonfler pour «verser» le surplus dans l’assiette électorale du candidat du pouvoir. Pour cette révision précisément, l’administration n’a eu aucun rôle à jouer et c’est le président de l’Anie qui est donc monté au créneau pour défendre l’honneur de l’Autorité qu’il représente. Dans son exposé, Charfi a révélé que les centres diplomatiques et consulaires à l’étranger ont dénombré 914 308 électeurs inscrits.
Il faut savoir que lors du lancement du fichier électoral national électronique élaboré par l’Anie, le nombre global de l’électorat s’élevait à 24 308 357 électeurs avant la révision périodique.
Après la révision exceptionnelle des listes électorales, intervenue le lendemain de la convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, suivie de la révision périodique, le nombre de nouveaux électeurs inscrits s’est établi à 289 643 électeurs. Le nombre des radiés, autre «enjeu» des scrutins, a totalisé les 123 239 électeurs.
De simples opérations d’addition et de soustraction amène l’Anie à constater une hausse dans le nombre de l’électorat (+165 804 électeurs), soit une hausse de 0,67%. Autrement dit, le chiffre est sensiblement le même, ce qui accrédite la thèse d’une révision établie selon des critères universels.
Il reste néanmoins à convaincre les partenaires politiques de l’Anie. Ces derniers qui se trouvent être les cinq candidats engagés dans la joute présidentielle, n’ont visiblement aucune réserve à faire. Il semble néanmoins qu’en élargissant le cercle, les partis absents de la présidentielle ne donnent pas l’impression de croire Charfi sur parole.
Il n’existe, en tout cas, pas de moyens de les convaincre, sauf la réaction des candidats eux-mêmes. Si ces derniers ne contestent pas les résultats de l’élection, les partis jusque-là réticents, changeront peut-être d’avis.
Pour l’heure, on en est à la présentation des «preuves» de bonnes intentions de la part de l’Anie, dont la mission ne se limite pas seulement à la comptabilité des électeurs inscrits. Il y a également le suivi de la campagne électorale sous toutes ses coutures.
A ce propos et lors d’un point de presse qui a précédé l’annonce des résultats de la révision du fichier électoral, le président de l’Anie n’a pas manqué de «dénoncer les actes de violence isolés qui ont apparu lors des trois premiers jours de campagne», tout en en minimisant l’impact sur le déroulement de la campagne électorale. «Ce ne sont pas des casseurs, comme il en existe ailleurs et ce n’est pas avec l’ampleur susceptible de remettre en cause la campagne électorale», relève Charfi, qui estime nécessaire de promouvoir «la cordialité dans le débat». Même s’il ne voit aucun danger immédiat dans les comportements isolés, il met en garde contre le risque d’un «retour aux années 90».
La politique, dira-t-il, «c’est d’abord le débat. On ne peut pas construire la nation dans l’intolérance. C’est la majorité qui doit commander le fonctionnement de la démocratie. La violence n’a jamais rien réglé».
Le président de l’Anie réservera son propos, en guise de conclusion à la jeunesse : «Si tu aimes l’Algérie, pense aussi à son avenir. Mes enfants, appelez au boycott si vous voulez, mais faites-le dans le respect de la loi et des avis des autres.»

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