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Incidents de la cour d’Oran

Le ministère de la Justice ordonne une enquête

La réaction du ministère de la Justice vient ainsi jeter un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué toute la profession et au-delà.

Le ministère de la Justice a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie sur les incidents survenus avant-hier à la cour d’Oran pour «déterminer les responsabilités et éviter que de tels faits ne se reproduisent», a indiqué, hier, un communiqué du ministère. «Le ministère a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie sur ce qui s’est passé pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels faits susceptibles de ternir l’image de la magistrature, ne se reproduisent», précise le communiqué. «Le ministère déplore ces agissements qui ont conduit à l’intervention des services de sécurité et entraîné des incidents qui auraient pu être évités si les différentes parties avaient fait preuve de retenue», ajoute la même source, soulignant que le ministère «privilégie toujours la voie de la raison et du dialogue pour parvenir à une solution garantissant l’intérêt du magistrat et des justiciables et l’intérêt suprême de la société, à la veille d’une échéance cruciale pour l’avenir du pays».
La réaction du ministère de la Justice vient ainsi jeter un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué toute la profession et au-delà. Cependant, sur le terrain, les juges grévistes n’ont toujours pas levé leur bivouac en restant en place tout en maintenant sur leurs positions. Idem pour les magistrats devant prendre leurs fonctions. Venus dès les premières heures de la journée, ils n’ont toutefois pas réussi à accédé à leur lieux de travail malgré le calme plus ou moins sensible relevé sur les lieux. Autrement dit, les magistrats mutés dans les tribunaux d’Oran n’ont pas encore rallié leurs bureaux.
Telle est l’évolution marquant le mouvement de grève illimité déclenché par les magistrats affichant leur opposition au plan de mutation dévoilé par le ministère de la Justice. Dans le sillage de cette action, des audiences ont été programmées, mais ajournées à des dates ultérieures. Cela se passe sous les yeux attentifs des forces de l’ordre (police, Bri et éléments de la Gendarmerie nationale) déployés un peu partout dans les alentours et les pourtours immédiats de la cour d’Oran. Ils sont près à intervenir au moindre grabuge pouvant survenir, d’autant plus que la situation est précaire.
D’ailleurs, ils ont, dans la matinée d’hier, repoussé des membres du comité antirépression venus en guise de solidarité vis-à-vis des magistrats grévistes ayant empêché, dans la fin de la journée de dimanche, les nouveaux mutés de rejoindre leurs lieux de travail. Les membres de ce comité ont été empêchés d’approcher la cour d’Oran et repoussés jusqu’au rond-point El Morchid,. Cela survient après que le parquet général près la cour d’Oran a, durant la journée de dimanche, estimé juste de faire appel aux forces de l’ordre pour procéder à l’ouverture de plusieurs bureaux de magistrats, dont les pensionnaires se sont opposés quant à remettre les clés de leurs bureaux aux nouveaux magistrats affectés dans la wilaya d’Oran. Hier encore, les magistrats grévistes ont, à partir de l’intérieur du tribunal d’Oran, tenu un sit-in de protestation où ils ont scandé des slogans hostiles au ministre de la Justice tout en revendiquant leur «droit à la justice libre et indépendante». Faut-il rappeler que la Cour d’Oran a vécu, avant-hier, une situation inédite qui a imposé la mise en œuvre d’une solution toute aussi inédite, le recours à la force publique et cela pour asseoir la politique de Belkacem Zeghmati portant sur l’affectation de 150 magistrats relevant de la cour d’Oran.

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