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Anarchie urbaine et non-respect des cahiers des charges

Le wali de Annaba agit

Plusieurs promoteurs immobiliers dans la wilaya de Annaba, font face à une tourmente qui n'a pas encore dit son nom.

Il s'agit pour l'heure des promoteurs immobiliers des sites de Zaâfrania et Sidi Aïssa, qui font face à une colère sans précédent de la part du chef de l'exécutif de la wilaya d'Annaba. En effet, l'anarchie caractérisant ce segment de l'urbanisation, dans le chef-lieu de la commune d'Annaba, n'a pas laissé indifférent pour autant Djamel Eddine Berrimi. Ce commis de l'Etat qui, depuis sa nomination à la tête de la wilaya d'Annaba, n'a pas cessé d'émettre des réserves, notamment dans le secteur de l'urbanisation. Ce dernier est gangrené dans le fond et dans la forme, par une anarchie orchestrée des années durant. Outré de l'état dans lequel évoluent certaines promotions immobilières, notamment celles implantées sur les hauteurs de Zaâfrania et Sidi aïssa, le wali d'Annaba a donné instruction aux acteurs concernés par ce segment, direction de l'urbanisme, les promoteurs immobiliers et les services de l'APC entre autres, de remédier à toute situation pouvant atténuer un tant soit peu, l'anarchie urbanistique, pour ces deux sites. Pour cela, les acteurs interpellés ont été instruits de veiller au respect de la délivrance des permis de construire et du plan d'occupation du sol. Le wali a également insisté sur la programmation de projets d'aménagement à la faveur des habitants des deux sites. N'y étant pas allé avec le dos de la cuillère, Djamel Eddine Berrimi a mis en garde contre toute entrave aux lois en vigueur, en matière d'urbanisation et de promotion immobilière. Par ailleurs, lors d'une réunion tenue au siège de la wilaya, le chef de l'exécutif a mis l'accent sur l'impératif respect des normes de construction et d'urbanisation, à Zaâfrania et Sidi Aïssa notamment. Deux sites distingués par une position géographique, le moins que l'on puisse qualifier de stratégique. Malheureusement, soumise à une politique opaque, tant sur le plan d'implantation que sur le nombre d'étages, le design qu'offrent ces promotions immobilières, est aussi hideux que repoussant. Une désolation reflétant le désordre qui donne la désagréable impression d'une wilaya livrée à l'anarchie et aux prédateurs sans scrupules. Ces derniers qui, bafouant les règles d'occupation des sols, de qualité architecturale et d'aménagement urbain, ont fait de toute la wilaya d'Annaba, le plus grand bidonville de béton d'Algérie. Cette wilaya où aucun quartier d'habitat, aucune zone d'extension urbaine ne sont épargnés par ce phénomène et cette grave dérive, est aujourd'hui le lot de toutes les agglomérations urbaines sans exception. L'absence de contrôle couplé aux passe-droits et à la corruption, ont en effet engendré en quelques années un désordre urbanistique et architectural sans précédent. Aujourd'hui, Annaba est malade de son urbanisme. L'anarchie et le mauvais goût qui affectent pratiquement tous les maillons de l'aménagement urbain et de la construction, ont poussé Djamel Eddine Berrimi à cracher du feu. Se sachant plus que jamais concerné à faire respecter les lois de la République, le wali d'Annaba, semble avoir beaucoup de pain sur la planche, car pour faire face à la mafia du pillage des réserves foncières et de l'extension anarchique des tissus urbains, ce commis de l'Etat, aura certainement besoin de toutes les forces divines.

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