{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ils menacent de boycotter les compositions

Les eneignants du primaire oseront-ils ?

Les écoles primaires ont connu, trois jours durant, une paralysie partielle dans certains cas et totale dans d’autres. Et ce, pour la deuxième semaine consécutive.

La crise ne cesse de s’accentuer dans le secteur de l’Education nationale. Alors qu’on pensait que le mouvement de protestation des enseignants du primaire allait s’essouffler, celui-ci au contraire, continue de prendre de l’ampleur. Les écoles primaires ont connu, trois jours durant, une paralysie partielle dans certains cas et totale dans d’autres, et ce, pour la deuxième semaine consécutive. Cela a engendré des perturbations perceptibles dans plusieurs établissements scolaires. Les enseignants du primaire ne renoncent pas et comptent élever le ton de la protesta, si rien n’est fait dans les plus brefs délais pour prendre en charge les revendications soumises par la coordination des enseignants du primaire. à ce titre, cette dernière organisera samedi prochain, une rencontre qui rassemblera tous les représentants des enseignants grévistes. Elle portera sur la matérialisation de la menace liée au boycott des compositions du 1er trimestre qui auront lieu dimanche prochain. Il faut signaler que c’est la première fois que des enseignants recourent à cette démarche pour le moins « radicale », pour faire réagir la tutelle. Selon les contestataires, il est nécessaire de mettre la pression sur les décideurs afin qu’ils daignent prendre au sérieux les préoccupations de cette catégorie du personnel éducatif. De son côté, le premier responsable du secteur, Abdelhakim Belabed, a affirmé qu’il n’ouvrira le champ du dialogue qu’avec ses partenaires sociaux, sachant que les enseignants grévistes ne relèvent d’aucun syndicat reconnu. Inutile de rappeler que pour dissuader les instituteurs de rallier la cause, le même département a exercé de grandes pressions sur ces derniers. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui ont cédé en reprenant les cours au deuxième jour du débrayage. D’après des sources émanant de quelques établissements concernés, des enseignants bien qu’adhérant au mouvement de protestation, ont préféré se contenter d’une seule journée de grève, comme avant, soit chaque lundi. Cela dit, la détermination des enseignants semble se renforcer, dans la mesure où ils font savoir que la grève cyclique se poursuivra jusqu’à avoir gain de cause. Les ponctions sur salaire et les avertissements soumis par leurs directions, n’ont vraisemblablement pas impacté leur volonté d’ aller jusqu’au bout. Rappelons que les doléances des enseignants sont axées autour de «la modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, la diminution du volume horaire des instituteurs, l’application immédiate du décret présidentiel 266-14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014 et la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et l’éducation physique».
Ils demandent également «la révision des programmes pédagogiques pour, notamment, alléger le poids des cartables, la révision des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays», «la restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d’âge, la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012, afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions». Les représentants de la Coordination nationale des enseignants des différentes wilayas s’organisent et prennent le soin de consulter tous les enseignants concernés par la grève pour prendre une quelconque décision. Des réunions sont ainsi tenues de manière régulière pour prendre le pouls de la situation.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours