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Affaires de corruption

Les hauts fonctionnaires défilent devant la barre

Le ministre du Tourisme, Abdelkader Benmessaoud, a été mis, hier, en liberté provisoire alors que l’ex-ministre de l’Industrie, Mahdjoub Bedda, sera entendu aujourd’hui dans l’affaire KIA.

La liste des hauts fonctionnaires de l’Etat traduits en justice pour des affaires de corruption, ne fait que s’allonger, sous l’effet boule de neige imposé par l’ouverture de dossiers. Telle une réaction en chaîne, chaque comparution en appelle une autre où tous les secteurs sont passés au crible. L’appareil judiciaire plonge son action chaque jour dans les abysses du gouffre de la corruption qui, durant plus de 20 ans, a fini par engloutir l’ensemble des institutions étatiques, dans l’avidité du pouvoir de l’ argent, et de l’impunité magistrale, imposée par la force du clientélisme. Dans ce sens, après sa comparution, hier, devant le conseiller enquêteur près la Cour suprême, dans le cadre de l’enquête sur l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat et ancien wali de Tissemsilt, Abdelkader Benmessaoud, a été remis en liberté provisoire. Dans le même sillage, on apprend que l’ex-ministre de l’Industrie, Mahdjoub Bedda, sera entendu aujourd’hui par le juge enquêteur de la Cour suprême. Ce dernier avait été entendu le 19 juin en compagnie de l’ex- ministre de l’Industrie Youcef Yousfi , dans des affaires de corruption liées à l’usine de montage KIA.
Dans ce sens, plusieurs hauts responsables ont fait l’objet de limogeage, suite à l’éclatement d’affaires de mauvaise gestion et de corruption. A l’image du directeur général de l’Office national algérien du tourisme (Onat) qui, suite aux manquements aux engagements fixés dans le cahier des charges relatif au Hadj, a été démis de ses fonctions lundi dernier. La décision a été prise, par le Premier ministre Noureddine Bedoui lors d’une réunion du Conseil du gouvernement consacrée à l’examen des derniers préparatifs pour le départ des hadjis.
A cet effet, le ministre du Tourisme Abdelkader Benmessaoud a été chargé de procéder à un audit concernant cet établissement public.
Par ailleurs, l’autre scandale qui a ébranlé le secteur de l’agriculture, met en cause le directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) Mohamed Belabdi, qui a été limogé pour violation de la réglementation en vigueur, à savoir surfacturation et fausses déclarations. Il s’en est suivi la fermeture de 45 minoteries selon un communiqué des services du Premier ministère.
A cet effet, des poursuites judiciaires ont également été engagées à l’encontre d’autres minoteries qui ont émis de fausses déclarations concernant leurs capacités de production. Pour rappel l’ancien Dgsn, Abdelghani Hamel, les deux anciens ministres Abdelghani Zalène et Mohamed El Ghazi ainsi que le sénateur Ali Talbi sont impliqués dans une affaire de blanchiment d’argent et de transfert de devises. Abdelghani Hamel, Abdelghani Zalène, Mohamed El Ghazi, Ali Talbi ont comparu dimanche 14 juillet 2019, devant le procureur de la République près le même tribunal en compagnie de sept autres prévenus.
Les mis en cause sont impliqués dans une affaire liée à la dissimulation de grandes sommes d’argent en devises et en dinars, à l’origine douteuse, ainsi que des bijoux.
L’ex-Dgsn avait été mis en détention dans le cadre d’une affaire de corruption, et demeure poursuivi pour des affaires liées au détournement de foncier et d’enrichissement illicite.

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