{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les walis ont instruit les services de sécurité de faire preuve de tolérance zéro

Les mariages mènent désormais à la prison!

Malgré la suspension de ce type de réjouissance, certains continuent de braver l’interdit. Ceux qui se feront prendre devront répondre de leurs « actes » devant la justice.

Ce n'est pas une métaphore, le mariage est désormais synonyme de prison. Et elle est loin d'être dorée! En effet, plusieurs walis du pays ont décidé de durcir le ton contre ceux qui continuent de célébrer des mariages en ces temps de pandémie de coronavirus. Des instructions ont été données, dans certaines wilayas, au service de sécurité pour faire preuve de tolérance zéro contre toute personne arrêtée en flagrant délit de célébration d'une fête.
«Ils devront être immédiatement présentée à la justice pour mise en danger de la vie d'autrui», ont ordonné certains walis. «Le propriétaire de la maison ou de la salle des fêtes où a été célébré l'évènement sera lui aussi poursuivi», ont-ils ajouté. Ils encourent de lourdes peines de prison et de grosses contraventions. La décision prise par ces responsables locaux intervient après celle interdisant l'établissement des actes de mariage. Depuis la recrudescence des cas de contaminations au Covid-19, le gouvernement a suspendu les mariages civils afin de mettre un terme aux fêtes qui constituent un facteur aggravant de la propagation de la pandémie. Cela n'a pas eu le résultat escompté puisque malgré la suspension de la délivrance des ces actes, certains continuent à célébrer en grande pompe leurs noces. Soit ils avaient déjà scellé «officiellement» leur union à la mairie, soit ils ont décidé de le faire après coup. Certes, cet «arrêt» des mariages civils a diminué le nombre des fêtes, mais il ne les a pas complètement stoppées. Rien que le week-end dernier, plusieurs cortèges ont été aperçus à travers différentes régions du pays. Et ils ne font rien pour se cacher, passant outre les différents rappels du gouvernement sur le fait que toute forme de rassemblements et fêtes familiales soient interdits. Néanmoins, la passivité qui règne jusqu'ici fait que les citoyens continuent d'organiser ce «type de suicide collectif». Pourtant, de l'avis des experts, ce type de réjouissance fait partie des principales causes de la dégradation de la situation épidémiologique du pays. Qui n'a pas entendu parler autour de lui ou parmi ses proches, de contaminations à la suite d'une fête? Nombre de ces contaminations ont même fini par des décès. «Pourtant, on était en comité restreint», affirment les rescapés de ces drames. Mais on a beau limiter le nombre d'invités, ces fêtes finissent toujours par le même scénario tragique. La criminalisation de ce type de solennités devrait donner à réfléchir à deux fois avant de passer à «l'acte». Il faudrait que l'instruction des walis ne reste pas lettre morte. Elle doit sévèrement être appliquée. L' exemple doit absolument être donné pour couper court à ce type de comportement dangereux et égoïste. À Constantine, la justice a déjà frappé avec des condamnations liées à l'organisation de mariages.
Le tribunal de Constantine a mis en accusation une dame pour avoir propagé le coronavirus à travers une fête. Elle n'a pas été attrapée en flagrant délit, mais elle s'est autodénoncée, en venant déposer plainte pour un vol lors de cette cérémonie. La plaignante s'était présentée devant le juge pour accuser une de ses belle-soeurs d'avoir volé ses bijoux et ceux de ses soeurs lors du mariage de sa fille qu'elle avait organisé dans sa demeure, une villa dans la commune d'El Khroub. La mise en cause, qui avait été sollicitée pour garder la clé de la chambre où a été rangé l'ensemble des bijoux, a nié les accusations. Cependant, les témoins qui ont vu cette dernière sortir de la pièce, n'ont pas pu se présenter devant le juge, ayant contracté le coronavirus durant la fête, ce qui a décidé le procureur à requérir une peine de 3 ans de prison ferme à l'encontre de la prévenue, mais il a aussi demandé
3 mois de prison à l'encontre de la plaignante pour avoir transgressé l'interdiction de la célébration de mariage et avoir causé donc la propagation du virus! Attention donc à ceux qui seraient tentés par le diable, ils risquent de passer leur nuit de noces en prison ou pis encore,... à...l'hôpital!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours