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Relance des projets de l’habitat

À l’ombre de la crise sanitaire

Une réunion de coordination comportant plusieurs points, dont la relance, dans les meilleurs délais, des projets à l’arrêt, à travers toutes les wilayas du pays et dont la réalisation a été confiée aux Opgi.

Dans un flou total sur l'évolution de la pandémie de coronavirus, et dans une conjoncture économique des plus délicates, les tentatives de maintenir le peu d'activité sociale et économique, se poursuivent contre vents et marées, afin d'éviter d'atteindre le point de non-retour. Dans ce sens, le ministère de l'Habitat a décidé de remettre à l'ordre du jour, la relance des programmes de réalisation des projets qui se trouvent à l'arrêt. «Le ministre de l'Habitat, Kamel Nasri, a présidé, lundi 9 novembre 2020, au siège du ministère, une réunion de coordination comportant plusieurs points, dont la relance, dans les meilleurs délais, des projets à l'arrêt à travers toutes les wilayas du pays et dont la réalisation a été confiée aux Opgi» précise un communiqué du ministère.
Il faut dire qu'en dépit de la nécessité de rester debout face aux multiples épreuves qui frappent le pays, le maintien et la relance des programmes de l'habitat qui contribue à l'allégement des souffrances des citoyens, permettra également de préserver un nombre important d'emplois directs et indirects, dans différents corps de métiers, du fait que le dégel des projets de l'habitat aura inévitablement des retombées positives sur d'autres secteurs, tels que le transport et les matériaux de construction, entre autres. Cela étant, financièrement, cette orientation pose moult problèmes, dans la mesure où l'aggravation de la situation économique et financière du pays, suite aux effets de la pandémie et de la chute drastique des prix du pétrole ne reflète pas, au demeurant, une assise à même d'accompagner de telles décisions. Les déséquilibres induits par une longue durée de gouvernance mafieuse ont causé des préjudices importants qui nécessitent des réformes à la hauteur de l'ampleur des dégâts auxquels s'ajoute la recrudescence des cas de contamination au Covid-19 qui inexorablement, affecteront, négativement, la mise en place de nouveaux paradigmes de gestion adaptés aux nouveaux développements de la pandémie. À ce titre, et sur une projection dans un proche avenir, il y a lieu de souligner que bon nombre d'experts et d'observateurs s'accordent à dire que l'année 2021 sera des plus difficiles, sur tous les plans.
Une vision qui se confirme lorsque l'on sait que le prix du baril référentiel a été fixé à 40 dollars dans le projet de loi de finances 2021, alors qu'il enregistre les tendances les plus basses cette année, qui semblent s'installer pour un bon moment, vu les situations économique et pandémique dans le monde.
En somme, la grande problématique est sans conteste, le facteur temps. Car, d'une part, ne conaissant pas la durée de la crise sanitaire, il est important de renforcer les bases encore existantes de l'économie et de l'action sociale, dans l'espoir de garder les atouts d'une relance efficiente.

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