{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Cour de Médéa, en plein automne

Il faisait un temps magnifique, ce mardi d'octobre 2020 du côté de Benchicao et de tout le Titteri. Evidemment, lorsque nous nous rendons à Médéa, la haute et fraîche localité, c'est pour nous arrêter à la cour de justice qui se trouve tout juste à l'entrée de la ville. Le parking du siège de la wilaya est toujours là, propre et très bien entretenu.
Deux minutes après, nous sommes devant le portail de la cour, où des flics masqués nous reçoivent poliment, et sans les pénibles et inutiles questions qui font perdre du temps à tout visiteur. Nous dévalons les six marches du p'tit escalier pour remonter les sept autres menant à la salle d'attente située en plein air, sans fermetures, pour non fumeurs et fumeurs. La porte s'ouvre dès que l'on met le pied pour entrer à l'intérieur de la vaste bâtisse où le guichet unique accueille une foule nombreuse et disciplinée. Le protocole sanitaire est respecté. Avisés à l'entrée des mesures de protection, les gens qui viennent surtout de Beni Slimane, El Omaria, Berrouaghia, Aïn Boucif, Ksar el Boukhari, bien sûr de Médéa, savent à quoi s'en tenir.
Cela se voit à la tenue vestimentaire, et aux nombreux et incessants va-et-vient des campagnards, chaudement vêtus, des gars du rif bien de chez nous, et sous tous rapports, s'il vous plaît. Il est 9h passées de quelques minutes, les justiciables affluents vers la salle d'audience de la correctionnelle où trois magistrates, menées de main de maître par l'incomparable Khadîdja Bouamrane, dominent une assistance bon enfant, faite surtout de justiciables venus des lointaines campagnes du Titerri et vêtus de leurs légendaires cachabias et burnous, pour se protéger de l'agaçant froid de ce mercredi 14 octobre 2020.
Près de 50 robes noires et nous reconnaissons d'entrée Me Abd- El-Jalil Benhafri, Me Hadda Amara,
Me Mouloud Seket de Ksar el Bokhari et l'ancien bâtonnier de Médéa, Me Nour- Eddine Hafri. Voilà, qu'à proximité de la salle d'audience réservée à la criminelle, passe en coup de vent, le sympathique procureur général-adjoint, Larbi Lakrout, venu d'Alger où il était adjoint du chef du parquet. Depuis le dernier mouvement national des magistrats, il est l'un des quatre adjoints de Abdelmadjid Djebbari, le nouveau procureur général, auparavant exerçant à la cour de Sétif, qui a remplacé Moussa Otsmani, au même poste, parti à l'antique Cirta remplacer Lotfi Boudjemaâ, nommé dernièrement au poste de directeur des affaires pénales au ministère de la Justice. Abdelmadjid Djebbari forme, avec l'exemplaire Mohamed Kouadri, le compétent président de cour, un duo infatigable tant leur détermination à réussir, est criarde.
Il faut vite préciser que les deux excellents chefs de cour, sont très aidés par leurs proches collaborateurs-greffiers, appariteurs, secrétaires, agents de la modernisation et magistrats dont les expérimentées Hedliz Maiche et Khadidja Bouamrane qui ont fait leurs armes dans la capitale ou ses environs.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours