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Même après la mort on peut faire du bien

Dites oui et sauvez une vie

Des algériens subissent et souffrent de douleurs atroces et permanentes, ils meurent à petit feu, alors qu’ils peuvent être sauvés..

Il est temps de faire une véritable évaluation de la question des dons d’organes dans notre pays. Des Algériens subissent et souffrent de douleurs permanentes, ils meurent à petit feu, alors qu’ils peuvent être sauvés. La vie ne vaut rien, certes, mais rien ne vaut la vie. Hier, une journée d’évaluation de la transplantation d’organes en Algérie a été organisée. Un constat a été établi, il est loin d’être satisfaisant. Concrètement, statistiques à l’appui, l’Algérien semble être généreux, mais pas au point de donner une certaine partie de son corps. Face à cette situation, une suggestion qui semble réalisable, a été proposée. «Le prélèvement d’organes sur des personnes décédées demeure la seule et la plus efficiente solution pour le développement des greffes en Algérie», indique le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, insistant sur la finalisation du cadre réglementaire fixant les prérogatives de l’Agence nationale des greffes (ANG). Le responsable a révélé, lors de cette journée d’évaluation de la transplantation d’organes, que l’activité de transplantation à partir de personnes décédées « doit être développée dans le pays, étant donné qu’elle reste l’unique et la plus efficiente solution pour répondre aux attentes des patients, que la faible cadence des greffes ne permet pas de satisfaire actuellement ». Il est important de mentionner que la liste d’attente de greffes ne cesse de s’allonger. Le ministre a, en outre, appelé les citoyens à la culture du don d’organes. Il assure, dans ce sens, que le prélèvement sur des personnes décédées, ou en mort encéphalique, se fait dans le respect des préceptes religieux. Afin de booster l’activité des transplantations en Algérie, le ministre a exhorté les responsables de l’Agence ad hoc à la finalisation, sans délais, du cadre réglementaire fixant les prérogatives de celle-ci, à travers la modification du décret portant sa création et ce, conformément aux dispositions de la nouvelle loi sur la santé. Outre l’aspect juridique, le responsable a mis l’accent sur le rôle des chefs d’établissements et des équipes hospitalières formées, ainsi que la nécessaire organisation aux niveaux local et national, l’aspect lié au financement incombant à l’Agence nationale des greffes, laquelle se doit de mettre en place un plan quinquennal impliquant les sociétés savantes et les associations de malades. On note, dans ce sens, que depuis 2016, l’on dénombre 962 greffes rénales réalisées en Algérie, dont 151 en 2019 et deux seulement sur des personnes décédées, alors que 27 greffes hépatiques ont été pratiquées dont six en 2019 et une seule sur une personne en mort encéphalique, selon le directeur de l’ANG, Mohamed Bourahla. En outre, 1 161 greffes de cellules souches et hématopoïétiques (SCH) ont été pratiquées durant la même période de référence, dont 272 en 2019 ainsi que 1 225 greffes cornéennes, dont 240 en 2019. Le même responsable a rappelé, en outre, que 38 centres sont autorisés à effectuer des prélèvements et des greffes, dont 14 sont dédiés aux greffes rénales (12 opérationnels), 14 autres aux greffes cornéennes, sept autres aux greffes de cellules souches et hématopoïétiques (SCH) et enfin, trois aux greffes hépatitques. Il faut savoir que 98% des greffes d’organes effectuées en Algérie se font à partir de donneurs vivants apparentés... La lecture des statistiques relève que l’Algérien ne conçoit pas l’idée de donner un organe de personnes décédées.. Même pour sauver une autre vie.

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