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Béjaïa

Le reconfinement conscient

La mesure a été dans l'ensemble prise très au sérieux par les habitants de Béjaïa. Dans la nuit de mardi à mercredi, les axes routiers et les artères de la ville étaient vides.
Exception faite des policiers et de quelques camionneurs et automobilistes, détenteurs d'autorisations de circuler, maintenues valables par la wilaya, les citoyens de la wilaya de Béjaïa, déjà suffisamment sensibilisés et conscients du danger qui les guette à cause du rebond connu par la pandémie, particulièrement ces dernières semaines, sont restés chez eux. Nous l'avons vérifié avec l'inspecteur sanitaire du CHU de Béjaïa, Hafid Boudraham, dans une virée nocturne. Il est 20 h. Tichy ville balnéaire où l'activité nocturne était jusque-là de mise, se vide peu à peu. On s'empresse de rentrer chez soi. Les services de police se font tolérants à l'égard des retardataires, se contentant de rappels à l'ordre au niveau des barrages fixes. Les patrouilles de police n'ont pas eu trop affaire à des retardataires, véhiculés ou à pied, qui ont dû être contrôlés et avertis.
Le reconfinement partiel n'est pas un hasard, mais découle d'une situation qui s'aggrave au fil des jours, témoigne ce citoyen au contrôle dans un barrage. Cet employé d'une usine privée était détenteur d'une autorisation de circulation. Face à cette situation de plus en plus inquiétante, il est du devoir de tout un chacun de respecter les gestes barrières, tellement galvaudés qu'ils sont aujourd'hui connus de tous. Tout au long du trajet qui sépare la ville côtière de Tichy et du chef- lieu de la wilaya de Béjaïa, il y eut très peu de mouvement. « C'est vraiment formidable que des citoyens aient obtempéré à la mesure de reconfinement», déclare, satisfait Hafid Boudraham, lui qui n'a jamais cessé d'appeler à la vigilance en intervenant dans la presse et la radio locale, lors des points quotidiens sur le bilan de la journée. Sillonnée quartiers par quartiers, rue par rue, Béjaïa était une ville morte. Elle s'offrait à nous, nous laissant découvrir et profiter de ses espaces, ses lumières et son calme. Même dans les quartiers où, lors du premier confinement, des problèmes s'étaient posés avec quelques jeunes, avant-hier, il n'en fut rien.

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