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Bouira

Priorité aux zones d’ombre

Les pouvoirs publics ont inscrit plus de 200 opérations réparties à travers les 45 communes de la wilaya.

«La priorité est pour les zones d'ombre». Depuis cette décision du président de la République, la wilaya de Bouira fait de cette opération son souci majeur.
542 zones ont été recensées à travers les 12 daïras et les 45 communes qui composent la circonscription administrative de la wilaya de Bouira. Par souci d'équité et pour plus de rationalité dans la gestion de ce projet, chaque commune est concernée par 3 projets prioritaires. La primauté est fixée par l'exécutif communal, qui classe les manques et fixe les priorités. Ainsi, et dans ce cadre 389 projets sont déjà lancés. Ils concernent les routes, le gaz, l'éclairage public, l'eau, la réfection des écoles, l'aménagement des cantines scolaires... la priorité est aussi conditionnée par la disponibilité des budgets. La cagnotte en grande partie, provient du fonds d'aide aux collectivités locales, des programmes sectoriels et des programmes communaux. Jusqu'à hier, 110 projets, sur 814 inscrits, ont été réceptionnés. L'opération de recensement a débuté l'année dernière quand l'ex-wali Mustapha Limani multipliait les sorties sur le terrain, pour constater, de visu, les souffrances des citoyens. L'éclairage public, le renforcement des réseaux AEP, les stades de proximité, les opportunités d'emploi dans le secteur de l'agriculture, la construction rurale... sont autant de doléances présentées par les habitants de ces villages enclavés et démunis de tout. Pour rappel, et comme nous l'avions déjà rapporté, la commune d'Ath Laksar, daïra de Bechloul, est directement concernée par la décision. Ainsi, à Ighzer Boulghoum, la route reliant cette contrée à Ahl El Ksar a été retenue comme priorité en plus de l'éclairage public. A Ighil M'halla, Mellaoua, Achemli, dans la circonscription administrative d'Ath Laksar, les besoins sont pratiquement les mêmes. Ces zones, vallonnées, souffrent du manque d'eau. Un réservoir d'une capacité de 200 m3 a été réceptionné pour réduire les souffrances des habitants qui recevaient l'eau, depuis le barrage de Tilesdit, un jour sur cinq. Les écoles primaires les plus proches d'Ighil M'halla et d'Achemli sont à plus de 5 kilomètres. La distance est parcourue quotidiennement par les écoliers, à pied, puisque ces régions ne disposent pas de transport scolaire, en raison de la dégradation des chemins qui y mènent. Les réseaux d'assainissement aussi font défaut. La salle de soins la plus accessible est à 10 kilomètres, pour le
second bourg.

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