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Le mécanicien prédateur

Le procès du prédateur sexuel, le nommé A.R. 56ans, a répondu aux attentes d'un «ardent» public, choqué par le mal fait à S.B. une très jeune fille, qui n'a pas encore retrouvé tous ses esprits.

Le procès qui a eu lieu au début de l'année 2024, avait pris tant d'importance, que les amateurs de sensations fortes, s'étaient déplacés en grand nombre pour assister aux débats. Les faits se sont déroulés dans un douar où S.B. une jeune adolescente de 20 ans, fille cadette de cultivateurs de la région, qui venait à peine de quitter le statut de mineure, affrontait un jouisseur de 56 ans, et le confondre devant des magistrats ahuris par tant d'audace et de refus de voir en face, seul, le prévenu qui n' a rien entrepris pour éviter un verdict fort. L'interrogatoire du prévenu a failli tourner au vinaigre,N ‘'était-ce la raison de la juge qui a mis de l'eau dans sa citronnade: en effet, par une étonnante virevolte, A.R. le prévenu commença par cette percutante et inattendue déclaration depuis le box: «Je demande à Mr le procureur général, d'annuler immédiatement les poursuites, du seul fait que je suis innocent. Oui, j'ai reconnu les faits qui m'étaient reprochés parce qu'on m'a menacé au commissariat. Il m'a été formellement et sévèrement, conseillé de tout reconnaitre, et que le juge du tribunal serait reconnaissant, et donc, indulgent au maximum. Le résultat attendu fut une peine d'emprisonnement ferme de huit ans pour attouchements sexuels. La promesse faite par les flics n'a pas été tenue. Même le certificat médical était « brumeux». Il y est prescrit que la partie intime de la jeune fille, n'était pas «endommagée». S.B. la victime s'est tout de même déplacée pour désigner du doigt son bourreau. Ses propos sur les attouchements étaient précis et réguliers car, la présidente avait posé à intervalles raisonnables, à trois reprises la même question, elle obtint la même réponse. Le prévenu d' «attouchements sexuels» a beau rappeler qu'il a vu le jour dans un milieu «tranquille», il n'aura pas réussi durant toute la durée des débats qui ont duré près de trois heures. Refusant devant le tribunal, l'assistance d'un conseil, arguüant du fait qu'il était démuni, mais la loi l'obligeait, devant la cour, à en prendre un, même «d'office». Me Djediat fut désigné. Quant au prévenu, il aura réussi le tour de force, d'émouvoir plus d'un, à force de laisser des larmes argentées couler, et parcourir les sillons creux, de ses grosses joues. Attention, il aura réussi seulement à toucher une partie du public, mais pas les magistrats, lesquels, eux, étaient bel et bien au parfum des tenants et aboutissants, de cette grave et triste affaire de moeurs. Il n'en reste pas moins que M.K. un mécanicien du quartier a été coupable, selon le rude jugement du tribunal, d'actes répréhensibles et plus ou moins, condamnables, et qu'il acceptait son sort. Il l'a même dit et crié, en guise de dernier mot, avant la courte mise en examen du dossier: «J'accepte les demandes du procureur!» C'est ce qu'on appelle, «appeler les ennuis de toutes ses forces, malgré que le procureur général ait demandé le maximum de ce que prévoit la loi: 10 ans!»! « Le grand «monstre» - comme ll'a désigné à plusieurs reprises le papa de la victime - ss'est tellement mal défendu, que le commun des présents, le plus mal informé, et accoutumé des us et coutumes des juridictions, avait pronostiqué, instinctivement, une lourde condamnation. «Je demande à ce que justice soit faite!» a demandé le père, entendu en qualité de représentant de la victime, qui était dans les vaps. Elle l'était encore plus, surtout au moment de la vaine plaidoirie de Me Med Djediat, le vieux conseil du prévenu qui était allé jusqu'au rappel de l'outrage du papa qui a nommé le détenu, «monstre». Il se dira révolté par ce dépassement, et de souligner: « Votre statut ne vous permet pas de porter atteinte à mon client, que seule la justice se doit d'examiner le cas, et de juger en toute équité.» Après avoir pris acte du dernier mot du prévenu, qui a demandé pardon à tous, la présidente annonça la mise en examen de l'affaire, en fin d'audience. Le jugement du tribunal fut reconduit, au grand dam du prévenu, qui espérait l'indulgence des trois juges.

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