{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

«Terrorisme» familial

Les dossiers relatifs aux procès d’ados, qui s’amusent à malmener les parents, affluent sur le pupitre des magistrats qui punissent, appliquent les lois dans toute leur rigueur en frappant, en vain . . .

Il y a, à travers nos localités, villes grandes et petites, du pays, de grands enfants, dont la grosse majorité, vient de quitter le statut de mineur, qui malmènent leurs parents sans prendre en considération, les foudres qui s'abattent sur eux, attention aux suites à donner lorsque ces parents portent plainte pour coups et blessures sur ascendants, souvent accompagnés de certificats médicaux à relire avec des pincettes! Les magistrats ont beau punir à coups d'articles de lois, rien n'y fait! Les mauvais garnements continuent de battre leurs ascendants!
Les juges appliquent la loi, avec le secret espoir que ce «terrorisme familial» cesse une bonne fois pour toutes!
Radjeb. Y.est un jeune, qui est venu rendre des comptes à la justice pour mauvais traitements infligés à ses proches, en l' occurrence, le vieux père et les deux garçons, dont un est un infirme. Une assistance nombreuse a tenu à voir de près cet inculpé au comportement révoltant, à croire les voisins du poursuivi. «C'est vraiment un véritable «fou-furieux » lorsqu'il est provoqué par une réaction des siens. »souligne le voisin venu réconforter la petite famille meurtrie par tout ce qui lui arrive. Dounia zed, l'ainée mariée, déplore le fait qu'il n'ait jamais été pris en charge, lorsqu'il était au début de l'adolescence, et au début de l'accoutumance à l'alcool et aux psychotropes! Le magistrat, lui, esclave de l'application de la loi. Il lit mécaniquement, et relève, sans état d'âme, les coups et blessures faits à ses trois proches et surtout son papa qui sera très affecté au moment où il racontera les faits dramatiques, à telle enseigne que Me Nassima Aïd, l'avocate de l'inculpé par ce qu'elle vivait depuis un bon bout de temps avec Radjeb. Y. qui est passé une bonne demi-douzaine de fois à la barre, qui a écopé de quatre condamnations fermes, mais qui remettait «ça», dès que l'occasion se présentait! Aujourd'hui, selon la description des faits, et le galop du procureur qui n'a pas voulu retenir la maladie de l'inculpé en s'exclamant de fort belle manière «que cet énergumène prompt à agresser sa parents, aura tout le temps de guérir, durant la durée de deux ans fermes que je requiers, et que vous aurez tout le temps de regretter votre maman, car le papa, lui, a complètement démissionné depuis le divorce, et que personne dans votre famille n' a cherché à contacter pour l'avertir de l'état de son fils! Auparavant, la maman est appelée à la barre pour, d'une part confirmer les poursuites et, d'autre part, raconter son calvaire quotidien, même vivant seule. Le juge qui était jusque- là magnanime avec les parties, intervint pour faire une mise au point qu'il jugera nécessaire pour la suite des débats: «Vous pouvez vous lamenter tant que vous voudrez, mais je ne vous laisserai pas dire que l'État n'a rien fait pour votre gosse. L'État ne peut prendre en charge que les personnes dont il ignore les coordonnées! Avez-vous seulement, au moment opportun aleréte la police, les gendarmes ou le parquet? Non, évidemment. Vous l'ignoriez et personne ne vous en veut, sauf que votre fils est le principal perdant!» La mère avait cessé de chialer et c'est au tour des soeurs de prendre la relève. Le magistrat venait de s'exprimer en bon père de famille. Et comme si elles s'étaient concertées avant les débats, les membres de la famille de Radjeb. Y.supplièrent le tribunal de soigner le fils au lieu de l'envoyer en taule en suivant les demandes du procureur qui a réclamé deux années d'emprisonnement, fermes. L'avocate, pour sa part avait fini de pleurer sur l'état de son client. Elle le défendit avec beaucoup de détermination, mais sans passion. Elle évite de revenir sur ce qui a été dit et redit. Elle se limitera à rappeler son état et de conclure devant une assistance très émue: «Il est vrai qu'il est atteint de plusieurs maladies. On ne soigne pas les maux avec de grands mots, comme par exemple: prison-ferme - condamnation-enfermement etc.» Sur le siège, le juge condamne le coupable de coups et blessures sur la maman à une peine d'un an ferme. Quant aux soins, il aura tout le temps nécessaire et utile, de se soigner en... détention!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours