{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

6eme édition du Grand prix Assia Djebar du roman

Les trois lauréats distingués

Une nouvelle édition placée sous le sceau du patronage du président de la République Abdelmadjid Tebboune.

Apres deux ans de suspension due à la pandémie, le Grand Prix Assia Djebar du roman est revenu cette année dans sa sixième édition. Placée sous la tutelle des ministères de la Communication et de la Culture et des Arts ainsi que de l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep), ce grand événement littéraire de l'année 2022 est pour la première placé sous le patronage du président de la République Abdelmadjid Tebboune. Une relance du prix qui coïncide comme l'ont affirmé les différents intervenants avec la célébration du recouvrement de la souveraineté nationale et le soixantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Ce prix littérature devenu depuis son lancement en 2015 une étape incontournable de la scène culturelle algérienne, récompense des oeuvres majeures qui s'ajoutent à l'édifice des précurseurs de la littéraire algérienne, comme Assia Djebar la romancière, dont l'écriture a traversé les frontières a remporté les plus grandes distinctions internationales. Consacrant sa vie à la littérature et à la lutte pour la liberté, elle a abordé dans ses oeuvres la souffrance de son peuple pendant le colonialisme et a axé son travail notamment sur les femmes algériennes.
Des oeuvres de qualité
Présidé par l'universitaire Abdelhamid Bourayou, le jury du Grand prix Assia Djebar est composé du maître de conférences Nabila Sadi, de la poétesse et traductrice Lamis Saïdi, du journaliste et écrivain Hamid Abdelkader, de Abdelouahab Aïsaoui, récipiendaire du prestigieux Prix international du roman arabe, d'Ahmed Ben Alam, journaliste, auteur, scénariste et dramaturge, de l'universitaire Mohammed Ouzaghla et enfin de la critique en sémiologie et enseignante à l'université à Tizi Ouzou Amina Belâala. Pour cette sixième édition,
158 romans ont été proposés par 51 maisons d'édition nationales. 69 tires en lange arabe, 13 titres en tamazight et 76 titres en langue française. Une première liste comprenant 12 titres en arabe, cinq titres en tamazigtt et 12 titres en français avait été révélé en première instance.
De cette liste, a été dévoilé la short list comptant 5 titres en arabe, 3 en tamazight et cinq en français. C'est lors d'une cérémonie grandiose que les trois lauréats du Grand prix Assia Djebar du roman dans les trois langues ont été annoncés et, ce, jeudi dernier au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal devant un parterre composé entres autres, d'officiels, dont le ministre de la Communication, de la ministre de la Culture, le représentant du président de la République, le responsable du Haut Conseil de l'amazighité ainsi que celui de la lange arabe mais aussi d'une pléiade d'éditeurs et d'auteurs algériens. Ainsi, c'est Abd Ellah Keroum qui a remporté le Grand prix Assia dDjebar dans la langue arabe pour son roman «El Tarhan», tandis que le jeune Mohamed Abdallah celui de la langue française pour son roman «Le vent a dit son nom» sorti aux éditions Apic, alors que Mohaned Akli Salhi, pour son roman « Tit d yilled» en langue amazighe.
Une femme de conviction
Dans son allocution de bienvenue, Madame Sihem Derardja, présidente- directrice générale de l'Anep soulignera l'importance de la date du 30 juin 1939 qui coïncide avec l'anniversaire de la naissance de Fatma Zohra Imalayene alias Assia Djebar qui, ce «jour- là n'a pas crié, mais elle fut le cri!» Et de souligner le militantisme de cette grande dame à travers ses oeuvres littéraires et cinématographiques. «Un cri de la femme algérienne, de sa résistance contre l'occupant et son combat pour l'indépendance. Un cri du mont Chenoua pour le recouvrement de la liberté...» Et d'indiquer que Djebar «écrivait avec l'Algérie dans la peau». La directrice de l'Anep citera les prouesses que l'Algérie a entreprises depuis l indépendance notamment dans la promotion du savoir à l'image de ceux qui ont combattu par la plume à l'instar de Mohamed Dib, Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Yamina Mechakra, Tahar Ouatar et tant d'autres, sans oublier la nouvelle génération qui marche sur leurs traces. Et de rendre hommage à feu les auteurs Amina Mekahli et Merzak Begtache. Relevant le patronage pour la première fois du président de la République à cette édition, l'intervenante fera remarquer aussi l'introduction de deux noms étrangers parmi la liste des écrivains nominés. Mohamed Bouslimani, ministre de la Communication dira pour sa part que «ce prix coïncide avec la célébration de la fête de indépendance et de la jeunesse dans l'Algérie nouvelle et cela, dans un contexte d'un prix qui porte le nom d'une icône de la littérature algérienne qui a luté au sein de l'Union des étudiants musulmans, à travers ses ouvrages et montré aussi via ses films l'image véritable du colonisateur. (...) c était une femme de conviction et de valeurs (...)» Elle est la première femme arabe à siéger au sien de l'académie de la langue française parmi les grands auteurs». Et de citer une anecdote liée à un hommage qui lui a été rendu en Allemagne en 2001 dans lequel Assia Djebar avait réitéré son attachement indéfectible pour son pays: «L'Algérie qui a fait qui je suis» avait-elle affirmé ce soir-là. Pour sa part, Soraya Mouloudji, ministre de la Culture rappellera le riche parcours d'Assia Djebar qui «a investi dans l'écriture de l'Histoire, partant d'elle et en allant vers l'Autre». Elle notera aussi l'intérêt que porte son secteur à la culture, en donnant pour preuve ce Gand Prix portant le nom de cette «humaniste» et «nationaliste». Avant de procéder à la remise des prix. Bouzeghla membre du jury s'est félicité de la «valeur qualitative» du cru littéraire de cette année, invitant les professionnels du livre à organiser des colloques, séminaires et autres rencontres pour étudier et présenter les différents livres des gagnants, voire même des nominés. Une manière pour faire valoir et promouvoir davantage la littérature algérienne à travers le pays. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours