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Emir Abdelkader: les trahisons du Maroc envers l'Algérie ne datent pas d'hier

Les trahisons commises par le Maroc envers l'Algérie et ses conspirations au fil des années ne datent pas d'hier, comme en témoigne la lettre envoyée par l'Emir Abdelkader aux érudits égyptiens pour se plaindre de la traîtrise du Sultan du Maroc à l'époque, Abderrahmane Ben Hicham qui n'a trouvé aucun mal à vendre l'Emir et son armée à la France.

Louant les qualités du peuple marocain frère et ses positions honorables envers ses frères algériens, l'Emir Abdelkader n'est pas parvenu à trouver de justifications aux abominations honteuses que le Sultan du Maroc avait entreprises, en signant un accord avec l'armée française pour sceller sa trahison.

Après avoir évoqué, dans sa lettre, les circonstances l'ayant conduit à la tête de la résistance algérienne contre le colonisateur français, l'Emir Abdelkader a précisé que "le sultan du Maroc a mené des actions qui relèvent de l'infidélité contre l'islam pour nous affaiblir. Il nous a causé de sérieux ennuis sans prêter attention aux propos du prophète (QSSSL) qui disait ‘le musulman est le frère du musulman, il n'est pas injuste envers lui et ne l'abandonne pas’.

Le sultan a également fait fi, relève la lettre, du hadith qui dit "le croyant envers son frère croyant est comparable à un édifice dont les briques se soutiennent les unes les autres" ou encore du hadith "les croyants sont égaux dans leur sangs, unis contre quiconque en dehors d'eux et leur protection représente celle du moindre d'entre eux", avait alors rappelé l'Emir.

Citant quelques actes ignobles commis par le sultan du Maroc, il a indiqué que ce dernier avait fourni aux infidèles, alors que nous les avions privés pendant environ trois ans de blé, jusqu'à ce que la valeur des bêtes avait atteint des prix dérisoires, des milliers de bœufs et d'autres têtes de bétail.

Dans sa lettre adressée aux érudits d'Egypte, l'Emir a démontré que le sultan "avait également usurpé à nos soldats mille-cinq-cents fusils anglais, pris avec force quatre cents draps que nous avions préparés pour les moudjahidine, et empêché ses troupes d'aider les Algériens".

"Si certains groupes avaient mis de côté une part de leur propre argent pour venir en aide aux moudjahidines, le sultan en question les a alors réprimandé et confisqué les sommes d'argent ... pourtant il n'a jamais pris les armes", et "lorsqu'une troupe nous a approvisionné, à titre gracieux, en épées, le sultan l'emprisonne pour servir d'exemple à quiconque voudrait l'imiter".

Si le sultan Moulay Abderrahmane m'avait eu, il m'aurait tué ou exécuté sur l'ordre des Français, fait ressortir la lettre, relevant qu'il "avait enjoint certaines troupes de nous tuer et de récupérer notre argent, elles ont fort heureusement refusé, qu'Allah les récompense".

A noter que le sultan Abderrahmane avait ordonné l'Emir Abdelkader "d'abandonner le Djihad", avant de couper les voies de ravitaillement des soldats, faisant plusieurs morts et de nombreux misérables, note la lettre de l'Emir.

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