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Le bilan de l’agression sioniste à Ghaza s’élève à 33.899 martyrs

L’ONU au chevet de l’UNRWA

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 33.899 martyrs et 76.664 blessés depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué hier les autorités palestiniennes de la Santé. Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 6 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 56 martyrs et 89 blessés. Les autorités palestiniennes de la Santé ont également indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l'occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.
Par ailleurs, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) était au menu d'une séance d'information publique tenue hier au Conseil de sécurité de l'ONU. Le Commissaire général de l'UNNRWA, Philippe Lazzarini, devait faire un exposé lors de cette réunion, programmée après que la Jordanie a demandé qu'une réunion du Conseil au niveau ministériel soit organisée sur les défis auxquels l'UNRWA est confronté, dans une lettre adressée le 1er avril au président du Conseil de sécurité. Cette séance d'information publique intervient au moment où les forces d'occupation sioniste mènent des frappes aériennes massives sur la bande de Ghaza, depuis octobre 2023. Elles ont également lancé une attaque terrestre initialement axée sur le nord de l'enclave palestinienne, puis étendue à la plupart des autres zones de Ghaza, faisant 33.899 martyrs et 76.664 blessés selon un dernier bilan annoncé hier par les autorités palestiniennes de la Santé. De vastes zones de Ghaza ont été aussi bombardées suite à ces agressions génocidaires sionistes, détruisant ou endommageant environ 90% des bâtiments.
Ainsi, les défis auxquels l'UNRWA est confronté pour fournir une assistance humanitaire aux Palestiniens de Ghaza, et pour garantir la capacité de l'agence à poursuivre ses opérations de manière plus générale, devaient être au coeur de la réunion d'hier soir. M. Lazzarini devait informer les membres du Conseil de la situation humanitaire désastreuse dans l'enclave et du rôle de l'UNRWA dans la fourniture d'une aide alimentaire, de soins de santé et d'autres services. Il devait également souligner les graves conséquences des frappes sur les opérations de l'UNRWA, dans lesquelles 178 de ses employés ont été tués et 163 installations endommagées. Seuls, neuf des 24 centres de soins de l'UNRWA restant opérationnels.
Lors de la séance d'information, les membres du Conseil pourraient être intéressés par une mise à jour de M. Lazzarini sur la stabilité financière et les besoins de financement de l'UNRWA. Dans le contexte de précarité financière prolongée que connaît l'Agence onusienne- dont le financement dépend en grande partie de dons volontaires - la suspension des contributions, en particulier de la part de grands pays donateurs comme les Etats-Unis, risquait d'entraîner l'arrêt de ses opérations. En conséquence, a déclaré M. Lazzarini dans un discours prononcé le 4 mars devant l'Assemblée générale, l'agence se trouvait à un «point de rupture» et sa capacité à remplir son mandat était «gravement menacée». Aussi, M. Lazzarini et plusieurs membres du Conseil tiennent à se faire l'écho de messages récents de M. Guterres soulignant que l'UNRWA représente «l'épine dorsale de l'aide humanitaire» de l'ONU à Ghaza et qu'il «reste indispensable et irremplaçable, une bouée de sauvetage pour des millions de réfugiés palestiniens, et critique pour la stabilité régionale».
Les membres du Conseil peuvent appeler au respect du droit humanitaire international, condamner toutes les attaques contre les travailleurs humanitaires et demander des comptes. Plusieurs membres du Conseil devaient exprimer leur soutien au travail de l'UNRWA et appeler les Etats membres à augmenter leurs contributions à l'UNRWA afin de garantir que l'agence dispose des ressources nécessaires pour poursuivre ses opérations.

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