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Présence de la coalition internationale en Irak

Washington et Baghdad vont «continuer à discuter du retrait»

Face à de fortes pressions populaires, Baghdad avait repris, en février, les pourparlers avec Washington sur le retrait de la coalition. Le processus a été suspendu quand, le 28 janvier, une attaque de drone avait tué trois soldats américains en plein désert jordanien.

Le président américain Joe Biden et le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani ont déclaré lundi qu'ils continueraient à travailler au retrait de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis dans le pays. Leur rencontre à la Maison Blanche s'est déroulée dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient après que l'Iran, voisin et proche du régime irakien, a lancé une attaque aérienne inédite contre l'entité sioniste, grand «allié» des Etats-Unis. Joe Biden et Mohamed Chia al-Soudani ont discuté de «l'évolution naturelle» de la coalition «à la lumière des progrès significatifs qui ont été réalisés en dix ans» face aux terroristes, ont-ils déclaré, dans un communiqué commun. Ils ont toutefois souligné la nécessité d'examiner nombreux points tels que la menace persistante du groupe Etat islamique (EI), le soutien au fragile gouvernement irakien et le renforcement des forces de sécurité sur place.»Les deux dirigeants ont affirmé qu'ils examineraient ces facteurs afin de déterminer quand et comment la mission de la coalition internationale en Irak prendrait fin», ont-ils affirmé. L'objectif des discussions est de parvenir à un accord bilatéral qui permettrait de maintenir certaines troupes américaines en Irak. Environ 2.500 soldats américains sont maintenus en Irak et 900 en Syrie, dans le cadre de cette coalition. Les forces américaines basées près de la ville d'Erbil, dans le nord de l'Irak, ont participé à la défense anti-aérienne d'Israël, en utilisant une batterie de missiles Patriot pour abattre un missile balistique iranien.»Je pense que tout ce que nous voyons aujourd'hui souligne l'importance, la valeur que nous attachons à la relation entre les Etats-Unis et l'Irak», a relevé lundi matin le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à l'entame d'une réunion avec ses homologues irakiens, parlant d'un virage «à 360 degrés» de cette relation. Avant son départ samedi pour les Etats-Unis, le Premier ministre irakien avait lui souligné que «cette visite intervient dans un contexte délicat et sensible, que ce soit au niveau des relations bilatérales ou de la situation dans la région.
Face à de fortes pressions populaires, le gouvernement irakien avait repris en février les pourparlers avec Washington sur l'avenir de la coalition. Le processus a été quasi-immédiatement suspendu quand le 28 janvier une attaque de drone avait tué trois soldats américains en plein désert jordanien, à la frontière syrienne. Car la visite de Mohamed Chia al-Soudani à Washington, la première depuis son entrée en fonction en 2022, survient en pleines tensions au Moyen-Orient avec l'agression barbare sioniste depuis le 7 octobre, qui a provoqué une catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza. Les forces américaines basées près de la ville d'Erbil, dans le nord de l'Irak, ont participé à la défense anti-aérienne d'Israël face à l'attaque iranienne, en utilisant une batterie de missiles Patriot pour abattre un missile balistique. Joe Biden a dit lundi ne pas vouloir d'un embrasement régional tandis que le Premier ministre irakien a appelé toutes les parties à la retenue. Après la mi-octobre, en solidarité avec les Palestiniens de Ghaza, des groupes armés de résistance ont mené des dizaines d'attaques contre les troupes américaines en Irak et en Syrie. En représailles, Washington a mené plusieurs frappes contre ces factions. Oeuvrant à la désescalade, Baghdad et Washington ont lancé des pourparlers fin janvier pour discuter de l'avenir de la coalition internationale présente depuis 2014 en Irak comme en Syrie pour soi disant combattre l'EI.

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