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MC Oran

C’est l’impasse!

L’enjeu porte le sceau de la colossale facture impayée depuis 6 mois, celle-ci avoisine les 20 milliards de centimes

Houleux et très offensants ont été les débats qui ont marqué les travaux de l'assemblée des actionnaires de la SSPA/ MC Oran tenue en fin de journée de lundi. Celle-ci a, de prime abord, été marquée par la démission de Youcef Djebbari, laissant le club sans président, en attendant un autre round des négociations devant se tenir dans les tout prochains jours à l'occasion d'une autre assemblée générale devant réunir de nouveau et dans les plus brefs délais, les actionnaires de cette entreprise sportive privée du MC Oran. Si Youcef Djebbari a, sans trop attendre ni coup férir, jeté l'éponge tout en s'opposant par- là même à céder ses parts en plus de poser un préalable, que son successeur assume le paiement total des salaires des joueurs et des employés du MC Oran. Il s'agit de Mohamed Ahmed Belhadj dit Baba devant être intronisé à la tête du club avant que ce dernier ne se rétracte tout en rejetant, de bout en bout, l'offre de Djebbari, invitant ce dernier à assumer conjointement les dus revenant de droit aux joueurs et employés de l'entreprise. Belhadj s'est engagé à régulariser les joueurs en leur versant deux mensualités contre deux autres mois à verser par Youcef Djebbari. Ces deux propositions ont constitué les principaux points de discorde ayant opposé les deux hommes à tel point qu'aucun consensus n'a été trouvé durant tous les travaux qui ont duré près de trois heures. L'imbroglio a été total malgré toutes les suggestions avancées de part et d'autre, à telle enseigne que l'un des cadres du club s'est laissé emporté ne pouvant se retenir en faisant part de sa déception du discours qu'il a qualifié de «dégradant» ayant généralisé les travaux de cette Assemblée. Pour revenir à l'antagonisme ambiant qui ronge cette entreprise, notamment lors de la rencontre de lundi soir, l'enjeu est d'autant plus de taille qu'aucun des actionnaires, en particulier les actionnaires dits principaux comme Djebbari, Baba et Mehiaoui représenté par son fils Djamel, n'a eu l'audace d'avancer un quelconque engagement ni réussi à convaincre l'autre partie hormis de tourner en rond tout en maintenant, chacun, sur des positions inflexibles ne se permettant aucune concession ni ne cherchant à s'engager dans un quelconque compromis sauf de faire part de la nécessité de sauver vaille que vaille la citadelle des Hamraoua. L'enjeu porte le sceau de la colossale facture globale impayée depuis 6 mois, celle-ci avoisine les 20 milliards de centimes. Elle est composée, outre les salaires des employés de cette entreprise, des mensualités des joueurs. Lancinante a donc été cette question qui a opposé les deux hommes réunis dans cette assemblée générale en présence du reste des actionnaires, alors que d'autres ont été représentés en mandatant leurs compères-membres du conseil d'administration. Cette rencontre a été supervisée par un commissaire aux comptes, deux huissiers de justice et l'avocat de Baba en l'occurrence Me Sofiane Belgherbi. Si Youcef Djebbari s'est retiré en douceur suite au blocage des travaux de cette assemblée générale, Mohamed Ahmed Belhadj a préféré s'expliquer aux hommes des médias ayant couvert en force cet événement. Si Youssef Djebbari s'est opposé au préalable de Baba, ce dernier n'a pas dissimulé sa volonté à casquer cash. «Je suis prêt à payer deux mensualités à condition que Djebbari fasse la même chose», a indiqué l'ancien président du conseil d'administration de la SSPA/ MC Oran, Mohamed Ahmed Belhadj. «C'est-à-dire qu'il paie deux salaires», a-t-il expliqué, soulignant que «Djebbari a refusé». «Mais, je ne peux accepter face au fait que la masse salariale non payée avoisine 18 milliards», a-t-il fait savoir. Cette rencontre a été tenue sous un important dispositif policier ayant quadrillé les environs immédiats de l'hôtel Santa Cruz situé dans la frange maritime de la partie est de la ville, très précisément dans le quartier chic El Akid Lotfi. Une cinquantaine de supporters, qui se sont regroupés, ont été dispersés par les policiers dans un calme total. Cependant, ces supporters n'ont pas ménagé les deux hommes, Djebbari et Baba, en les traitant de tous les noms d'oiseaux, tout en les pointant du doigt, les accusant tous les deux de tous les maux qui rongent le club phare de l'Ouest, le Mouloudia d'Oran.

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