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Maroc: Deux professeurs s'associent à l'appel de 120 journalistes pour la libération de Radi et Raissouni

Deux enseignants et chercheurs à l'Université de Paris ont annoncé s'être joints à l'appel des 120 journalistes marocains soutenant Omar Radi et Souleimane Raïssouni, en détention depuis un an, invitant la société civile à signer une lettre de soutien aux détenus. En avril, cent-vingt journalistes marocains ont signé une lettre de soutien à Omar Radi et Soulaiman Raissouni, dans laquelle ils ont appelé le gouvernement à libérer ces deux confrères, affirmant qu'ils suivaient avec "une grande inquiétude les récents développements dans leurs dossiers". "A notre tour, en tant qu'enseignants et chercheurs, nous nous associons à ces appels, nous soutenons sans réserve ces deux journalistes indépendants, menacés et nous dénonçons l'usage odieux des accusations de viol destinées à salir des intellectuels dont nous saluons les combats et le courage", ont écrit Joelle Le Marec, professeure à l'université de Sorbonne, Directrice du GRIPIC et Igor Babou, professeur à l'université de Paris, dans une lettre publiée sur "Hypotheses.org". Selon les deux professeurs, les accusation s à caractère sexuel sont "désormais des techniques classiques du régime marocain pour décourager les manifestations de soutien envers les journalistes qui défendent des positions militantes au Maroc". Alertant sur la dégradation de l'état de santé du journaliste Omar Radi qui observe une grève de la faim depuis plus de 20 jours, pour protester contre sa détention, les professeurs ont invité, associations, journalistes, intellectuels à signer la lettre ouverte et s'associer aux appels de dénonciations. Les autorités marocaines ont arrêté en mai 2020 le journaliste, Soulaiman Raissouni, rédacteur en chef du journal indépendant "Akhbar Al-Youm" qui a cessé de paraître, à la suite d'une plainte déposée à son encontre par un jeune homme de Marrakech (ouest) l'accusant d' "agression". Raissouni, connu pour ses écrits critiques à l'égard du régime marocain, a entamé une grève de la faim ouverte pour protester, entre autres, contre son arrestation arbitraire et sa détention provisoire pendant près d'un an sans procès, et en l'absence de preuves l'incriminant. Fin juillet dernier, un tribunal marocain a décidé de placer le journaliste Omar Radi (33 ans) en détention provisoire pour entre autres des soupçons de viol. La Cour d'appel de Casablanca a rejeté sa demande de mise en liberté provisoire et son procès a été plusieurs fois reporté. Les deux journalistes devaient comparaitre séparément mercredi dans la mi-journée devant la justice dans deux affaires distinctes, mais leurs procès ont été encore une fois reportés, au 22 juin en raison de la dégradation de leur santé.

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