{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Attaque terroriste au Burkina

80 morts, dont 65 civils selon le dernier bilan officiel

Les 65 civils tués sont 52 hommes, sept femmes et six supplétifs des Volontaires de la défense de la patrie (VDP). Soixante-quatre ont été inhumés, jeudi, à Arbinda, dans la région du Sahel (nord) où a eu lieu l’attaque.

Quatre-vingt personnes - 65 civils et 15 gendarmes - ont été tuées lors de l'attaque terroriste mercredi contre un convoi militaire escortant des civils dans le nord du Burkina Faso, selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi soir. «Selon un bilan réactualisé ce jour à 18h50 (heure locale et GMT), 65 civils ont perdu la vie dans cette attaque terroriste», indique un communiqué du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura. Un peu plus tôt, une source gouvernementale avait revu à la hausse le bilan des 14 gendarmes tués initialement annoncé, après la mort d'un 15e gendarme blessé. Les 65 civils tués sont 52 hommes, sept femmes et six supplétifs des Volontaires de la défense de la patrie (VDP). Soixante-quatre ont été inhumés, jeudi, à Arbinda, dans la région du Sahel (nord) où a eu lieu l'attaque.
«Le gouvernement renouvelle ses condoléances aux familles éplorées et félicite les Forces de défense et de sécurité et VDP pour leur action qui a permis de neutraliser plus de 58 terroristes selon un décompte final», selon le communiqué.
Les gendarmes sont «très touchés par la perte de nos 15 frères d'armes (...) mais fiers du combat qu'ils ont livré et qui a permis de mettre en déroute plus de 400 terroristes, neutraliser plus de 80 d'entre eux et récupérer un important stock de matériel, d'armes et de motos», a de son côté indiqué le service de communication de la Gendarmerie nationale. L'attaque s'est produite dans la zone «des trois frontières» entre Burkina, Niger et Mali, régulièrement frappée par les actions meurtrières de groupes terroristes liés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique (EI). Les gendarmes et les supplétifs VDP escortaient des civils victimes de précédentes attaques terroristes, qui retournaient dans leurs localités d'origine de la même région du Sahel.
Le Burkina Faso a débuté jeudi un deuil national de trois jours: le drapeau était en berne devant le parlement, la présidence et les édifices gouvernementaux. Depuis le début du mois d'août,
94 civils, militaires et supplétifs de l'armée sont morts dans des attaques attribuées à des groupes terroristes dans le nord et le nord-est du Burkina. Pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques terroristes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l'est, comme ses voisins le Mali et le Niger. Souvent couplées à des embuscades, ces attaques ont fait plus de 1.500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a fermement condamné jeudi l'attaque survenue la veille dans le nord du Burkina Faso, au cours de laquelle des dizaines de personnes ont été tuées. Il a transmis ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés dans cette attaque perpétrée par des inconnus armés contre un convoi près de la ville d'Arbinda, a déclaré dans un communiqué, Eri Kaneko, sa porte-parole adjointe.
Le chef de l'ONU a appelé les autorités burkinabè à ne ménager aucun effort pour identifier et traduire rapidement en justice les auteurs de cette attaque, a-t-elle ajouté.
Le secrétaire général est profondément préoccupé par la montée de violence orchestrée par des groupes extrémistes dans la région du Liptako-Gourma, a noté
Mme Kaneko. Guterres a également réitéré à cette occasion la solidarité des Nations Unies avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso ainsi que les pays sahéliens dans leurs efforts pour contrer et prévenir le terrorisme et l'extrémisme violent, promouvoir la cohésion sociale et parvenir à un développement durable,selon la porte-parole.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours