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Après la condamnation des indépendantistes catalans

Colère et heurts à Barcelone

(11 ans et demi), les dirigeants des puissantes associations indépendantistes ANC et Omnium Cultural, Jordi Sanchez et Jordi Cuixart (9 ans) et cinq anciens ministres régionaux (entre 10 ans et demi et 12 ans). Les juges ont écarté le chef d’accusation plus grave de rébellion invoqué par le parquet qui avait requis jusqu’à 25 ans de prison pour Oriol Junqueras. Trois autres anciens membres du gouvernement catalan, qui étaient en liberté conditionnelle, ont eux été condamnés à des amendes de quelque 60.000 euros chacun pour désobéissance.

Des milliers d’indépendantistes catalans en colère sont descendus dans les rues, hier, et ont tenté de paralyser l’aéroport de Barcelone, après la condamnation de neuf de leurs dirigeants à des peines de prison pour la tentative de sécession de la Catalogne en 2017. Dès l’annonce des peines allant de 9 à 13 ans de prison, des rassemblements spontanés ont eu lieu dans la métropole catalane avant que les militants ne rejoignent, à l’appel d’un mouvement anonyme baptisé «Tsunami démocratique», l’aéroport pour le bloquer. La police anti-émeute a chargé à plusieurs reprises des centaines de militants tentant de pénétrer dans le terminal et jetant pierres et poubelles. A travers la région, dont le gouvernement est toujours contrôlé par les indépendantistes, des militants ont coupé des routes et des voies de chemin de fer. Dans la soirée, des milliers de militants se sont rassemblés dans le centre de Barcelone pour une manifestation prévue depuis plusieurs jours, criant «les rues seront toujours à nous». Des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l’ordre près du siège de la police. Des marches sont prévues à travers la région à partir d’aujourd’hui avant une grève générale convoquée pour vendredi. Le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez avait envoyé ces derniers jours des renforts policiers et prévenu qu’il n’hésiterait pas à prendre des mesures extraordinaires pour garantir la sécurité. Dans une région que le séparatisme maintient en ébullition depuis près de dix ans, ces condamnations relancent des tensions qui vont dominer les élections législatives du 10 novembre, les quatrièmes en quatre ans. L’ancien vice-président régional catalan Oriol Junqueras s’est vu infliger la plus lourde peine avec 13 ans de prison pour sédition et détournement de fonds publics. Des peines de neuf à 12 ans de prison pour sédition, et détournements dans certains cas, ont frappé par ailleurs l’ancienne présidente du parlement catalan Carme Forcadell

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