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Le président du M5-RFP, Choguel Kokala Maïga, nommé Premier ministre de la transition

L’Union africaine annonce la «suspension immédiate» du Mali

Le président du Comité stratégique du «Mouvement du 5 juin -Rassemblement des forces patriotiques» (M5-RFP), Choguel Kokala Maïga, a été nommé Premier ministre de la transition au Mali, selon des médias locaux. Le décret a été signé par le président de la transition Assimi Goita. Dans une déclaration, le M5-RFP a indiqué que son choix portait sur Choguel Maiga.

L'Union africaine (UA) a annoncé mardi soir dans un communiqué sa décision de suspendre à nouveau le Mali, théâtre en mai d'un second coup d'Etat militaire en neuf mois. L'UA «décide (...) de suspendre immédiatement la République du Mali de sa participation à toutes les activités de l'Union africaine, ses organes et ses institutions, jusqu'à ce qu'un ordre constitutionnel normal soit rétabli dans le pays», déclare dans ce texte le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'organisation. L'UA appelle les militaires maliens à «gemment et inconditionnellement retourner dans leurs casernes et à s'abstenir de toute interférence future dans le processus politique au Mali».Elle demande à établir les conditions pour le retour à une transition démocratique «sans entrave, transparente et rapide. Sans quoi, le Conseil n'hésitera pas à imposer des sanctions ciblées et d'autres mesures punitives» contre ceux qui empêchent la transition, ajoute le texte.
La décision de l'UA suit de quelques jours celle de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui a également annoncé suspendre le Mali des ses institutions. Ce pays du Sahel a connu deux coups d'Etat en neuf mois. Le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta, dit «IBK», accusé de corruption et d'impuissance face à l'insécurité, est renversé par un putsch après plusieurs mois de manifestations antigouvernementales. L'UA suspend alors le Mali. Mais l'organisation continentale lève cette décision début octobre, après que la junte s'est engagée à une transition vers un pouvoir civil dans les 18 mois. Le 15 avril 2021, les autorités de transition fixent dans ce sens des dates en février et mars 2022 pour les élections présidentielle et législatives.
Mais en mai, les militaires, mécontents d'une recomposition du gouvernement décidée suite à une contestation grandissante, arrêtent le président et le Premier ministre, Bah N'Daw et Moctar Ouane, conduits sous la contrainte au camp militaire de Kati, près de Bamako. La Cour constitutionnelle déclare ensuite chef de l'Etat et président de transition le colonel Assimi Goïta, homme clé dans l'actuelle crise politique.
Ce dernier a assuré que les élections prévues se tiendront courant 2022. Comme aussi, il a amorcé des discussions avec la coalition civile dont les manifestations durant l'été 2020 avaient entraîné la chute du président Ibrahim Boubacar Keita. Incarnée par le mouvement M5-RFP, cette coalition a été pressentie pour proposer un Premier ministre issu de ses rangs, une initiative qui a eu pour effet de provoquer un large soutien à la junte au sein de la population malienne dans son ensemble. Celle-ci aurait eu beaucoup de mal à affronter, une seconde fois, des sanctions économiques, c'est pourquoi ni la Cédéao ni l'Union africaine n'ont procédé à de nouvelles mesures coercitives, se limitant à une suspension du Mali des instances régionales et continentales.
Dans son communiqué, l'UA appelle à ce qu'aucun des responsables actuels ne se présente aux élections à venir et demande la levée des «restrictions» sur tous les acteurs politiques, dont MM. Ndaw et Ouane, actuellement assignés à résidence.
Elle annonce également l'organisation prochaine d'une mission d'évaluation au Mali.

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