{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Une perquisition à l’Insep à Paris

Makhloufi soupçonné de dopage

«Stade 2» a évoqué, dimanche soir, une perquisition menée début septembre à l'Insep et qui concernerait le Champion olympique algérien Taoufik Makhloufi.

Dans un sujet diffusé dimanche soir, «Stade 2» évoque une perquisition menée début septembre à l'Insep par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), où il s'agit d'une enquête pour savoir si les produits d'injections retrouvés appartiennent à l'athlète international algérien Taoufik Makhloufi. En d'autres termes, et selon «Stade 2», on soupçonne carrément notre athlète Champion olympique de dopage. Encore faut-il d'abord faire remarquer que cela rappelle l'affaire de 2016 lorsque le Somalien Jama Aden, entraîneur de la Championne du monde du 1500 m Genzebe Dibaba a été arrêté par la police espagnole pour une histoire de dopage. Or, il se trouvait que ce coach a eu sous sa coupe notre champion Makhloufi. Et la réaction de la Fédéraiton algérienne d'athlétisme a bien indiqué dans un communiqué à ce moment là qu'aucun athlète algérien n'utilise des produits dopants.
Aujourd'hui et selon ce sujet de «Stade 2» on aurait trouvé dans des sacs de sport laissés en mars dans une chambre de l'Insep, des seringues, des produits utilisés pour des injections des perfusions et des documents personnels appartenant à l'athlète algérien Taoufik Makhloufi, qui s'entraîne régulièrement à l'Insep, mais a passé le confinement en Afrique du Sud. Triple médaillé olympique (or sur 1500 m aux JO de Londres en 2012, argent sur 800 m et 1500 m aux JO de Rio en 2016), vice-Champion du monde 2019 du 1500 m, Makhloufi (32 ans) est entraîné depuis 2015 par le Français Philippe Dupont. Toujours selon «Stade 2», une enquête préliminaire ouverte par le pôle santé du parquet de Paris va tenter de déterminer si les produits retrouvés appartiennent bien à Makhloufi et s'ils constituent une infraction pénale. Et là, «Stade 2» précise qu'il n'est pas parvenu à entrer en contact avec Makhloufi. Justement, c'était aussi le cas pour de nombreux journalistes algériens hier. L'Expression a, donc, contacté le responsable de communication de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) pour s'enquérir de cette problématique. Mohamed Zemmour a indiqué: «Pour le moment, il n'y a rien d'officiel. Ce genre de problèmes doit d'abord être prouvé et démontré. Ensuite, une enquête est en cours et il va falloir attendre les résultats. L'athlète concerné ne s'est pour le moment pas prononcé, on patientera et dès qu'il y aura du nouveau, la Fédération communiquera l'information sur ses supports de communication officiels.» Là, il est très important de préciser que dans de telles circonstances, il faut être très prudent. Beaucoup d'athlètes ont été soupçonnés de dopage avant qu'on ne découvre, soit qu'ils ne l'ont pas été, soit qu'ils ont été victimes d'un traquenard pour détruire leur carrière ou simplement bloquer leur évolution. L'expérience dans ce genre de cas est d'avoir des preuves irréfutables. Et qui dit irréfutables, veut dire tout simplement qu'il faut avoir été témoin d'un tel acte et surtout avoir une ou des preuves. L'histoire montre qu'il y a même des athlètes qui ont été dopés à leur insu, car ayant laissé une de leur bouteille personnelle et que celle-ci a été piquée par une seringue avec un produit dopant pour accuser l'athlète visé.
C'est dire que tous les subterfuges sont utilisés pour tenter de détruire un athlète. Et donc, et jusqu'à preuve du contraire, Makhloufi est innocent.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours