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CINÉMA

75 millions de dollars pour le film sur l'Emir Abdelkader

Invités à s'exprimer sur une conférence ayant pour thème «La relation du cinéma avec l'histoire», trois spécialistes du cinéma n'ont pas hésité à répondre sur le fameux projet du film sur l'Emir Abdelkader. Ahmed Bedjaoui, conférencier et grand spécialiste du 7e art a souligné que rien n'empêche un cinéaste de réaliser un film en fonction d'une vision de choix. «Chaque cinéaste est libre de réaliser son film comme il l'entend. A condition de respecter l'histoire du personnage. Autrement, c'est une trahison», a indiqué, hier, M.Bedjaoui, dans une table ronde qui a regroupé plusieurs auteurs et hommes de culture, d'histoire et de cinéma. De son côté, Ahmed Rachedi, cinéaste qui n'est plus à présenter, n'a pas manqué de regretter le retard qui a été enregistré depuis plus de 20 ans déjà. «Mes auteurs étrangers ont été approchés par des officiels algériens afin de réaliser le film sur l'Emir Abdelkader. Mais, ce sont les étrangers eux-mêmes qui ont recommandé aux auteurs qui les ont approchés pour les conseiller de s'adresser aux cinéastes algériens», a révélé Ahmed Rachedi, et ce, à commencer par l'Américain Oliver Stone, un des géants du cinéma mondial qui a refusé gentiment de réaliser le film sur l'Emir Abdelkader, par respect aux Algériens. Tout en insistant sur l'importance du film qui doit l'oeuvre à une initiative algérienne d'abord, les conférenciers ont fait montre de grande ouverture d'esprit vers l'universalité, tout en déplorant le manque de considération aux compétences algérienne qui sont en mesure de réaliser ce film dans les meilleurs conditions et à moindre coût. Mohamed Corso, historien de renommée, n'a pas mâché ses mots en approuvant la réalisation du film dur l'Emir Abdelkader par les Américains, tout en appelant les algériens à faire d'autres films sur le même personnage. «L'histoire ne doit pas être le monopole de l'Etat ou d'autre personnes. C'est la qualité des oeuvres qui détermine la valeurs de chaque auteur et historiens», a-t-il souligné. A ce sujet, Ahmed Rachedi, n'a pas caché sa peine en révélant des pressions qui portent sur la réalisation des projets de film sur commande. «Aucun ouvrage d'histoire ne peut être adapté à 100% aux exigences et techniques du cinéma.» Ce genre de film sur l'Emir Abdelkader, aurait pu faire l'objet d'une consultation avec les Algériens, même si l'on doit travailler avec d'autres étrangers en fonction des besoins, M. Rachedi a révélé que le coût du projet du film a été estimé à 75 millions de dollars, tout en déplorant la confusion totale qui a entouré le projet. Tenant compte de son importance, des intervenants, n'ont pas hésité à porter le débat sur le plateau de la Télévision nationale, afin de faire toute la lumière sur le film de l'Emir Abdelkader.

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