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littérature populaire algérienne

Projet de traduction

L’écrivain, linguiste et chercheur en patrimoine populaire, le docteur Abdelhamid Bourayou, a dévoilé, lundi dernier à Boumerdès, une action en cours pour la réalisation d’un projet de traduction des plus importants écrits de la littérature populaire algérienne d’expression française, durant la période coloniale et d’après l’indépendance, vers l’arabe. Ce projet littéraire, considéré comme une «initiative personnelle », selon une déclaration du docteur Bourayou à l’APS, est axé sur tous « les écrits des orientalistes français de la période coloniale », avant de s’orienter dans « une 2ème phase vers les écrits des auteurs algériens d’expression française à la même époque », a-t-il indiqué. Le professeur à l’université d’Alger, également auteur de nombreux ouvrages et études dans le domaine, a fait part de la traduction et édition, à ce jour, de « tout ce qui a été écrit sur le rôle de la femme algérienne dans le conte populaire algérien, parallèlement à un ensemble de contes édités et exposés au dernier Salon national du livre à Alger». Le docteur Bourayou a cité, entre autres, ouvrages traduits une étude sur le mythe d’« Amour et Psyché » écrit par Apulée au IIe siècle, il est né vers 125 ap. J.-C. à Madaure, à l’époque numide, non loin de Cirta (actuelle Constantine), l’ouvrage est un classique de l’humanité, connu aujourd’hui sous le nom de L’âne d’or. « Cette traduction de cette œuvre littéraire mondiale, démontrant une similitude avec le roman La Belle et la bête, sera bientôt éditée », a-t-il fait savoir, soulignant l’impératif de présentation des écrits de ce premier romancier de l’humanité, au lecteur algérien, « car Apulée est considéré comme une partie de la culture algérienne et maghrébine en général », a-t-il estimé. L’écrivain et critique Bourayou a, aussi, signalé la traduction vers l’arabe (par lui), d’un «bel récit», selon son expression, écrit par un auteur algérien (non identifié) traitant de la situation du peuple algérien dans la partie Ouest du pays, durant le colonialisme espagnol, a-t-il fait savoir. « Ce récit, écrit sous forme de nouvelles a été découvert, en 1910, par un homme de lettres français », a-t-il, en outre, signalé.
D’autres écrits algériens sont, également, en cours de traduction, en collaboration avec des spécialistes en anthropologie, dont des études en anthropologie réalisées par le docteur Nadhir Maàrouf, ayant occupé nombre de postes de responsabilité et d’enseignement à l’université de Tlemcen, et au Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle d’Oran (Crasc), parallèlement à la traduction d’une étude de terrain sur les coutumes et l’artisanat et leur relation avec les traditions du mariage à Tlemcen, réalisée par Chafika Maârouf, de l’université de Tlemcen.

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