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Le pétrole débute la semaine à plus de 86 dollars

Le baril en appel

Les cours de l'or noir qui ont clôturé la séance de vendredi dernier à la baisse devraient se ressaisir.

Le baril en a-t-il encore sous la pédale? On le saura aujourd'hui. Mais en principe, les cours de l'or noir qui ont clôturé la séance de vendredi dernier à la baisse devraient se ressaisir. Les prix du pétrole qui étaient sur une dynamique remarquable après s'être enfoncés sous la barre des 80 dollars au lendemain de l'annonce, le 2 juin dernier, par l'Opep+ de la possible fin de certaines coupes de production au quatrième trimestre de l'année en cours, se sont en effet essoufflés.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu, 89 cents, le 5 juillet pour clôturer la semaine à 86,54 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, pour échéance en août a, quant à lui, cédé 72 cents pour afficher 83,16 dollars. Les prix du pétrole ne sont pas parvenus à consolider leurs gains, après s'être affichés à leurs plus hauts niveaux en deux mois après plusieurs séances de hausse, en l'absence de nouveaux développements sur le marché pétrolier. «Nous avons observé une tendance haussière durable au cours des dernières semaines», qui a fait grimper le Brent de 10% en un mois, soulignent les analystes d'Energi Danmark.
«Le marché réagit aux signes de forte demande mondiale» comme à «la baisse des niveaux de stocks aux États-Unis», ont-ils poursuivi. Côté offre mondiale, «le marché s'inquiète d'une guerre à grande échelle entre le Hezbollah et Israël, et l'ouragan Beryl a mis en évidence les inquiétudes concernant une saison des ouragans» plus active que ces dernières années, qui pourrait entraîner des interruptions de production de brut, faisaient remarquer les analystes de DNB. En l'absence de nouveaux développements, les deux références mondiales du brut campent sur leurs niveaux de prix.
Le prix du Brent avait touché vendredi, en cours d'échanges, un nouveau plus haut depuis plus de deux mois, à 87,64 dollars le baril. «Un test décisif de l'optimisme de la demande aura lieu à la fin de la semaine prochaine, lorsque les autorités douanières chinoises publieront les données de la balance commerciale pour le mois de juin», a estimé Barbara Lambrecht, analyste chez le second groupe bancaire allemand, Commerzbank.
Les marchés gardent également dans le viseur les indicateurs sur l'activité économique américaine qui semble se refroidir, de quoi faire miroiter aux investisseurs la possibilité d'une baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale (Fed) en septembre, et ainsi de peser sur le dollar. Ce qui doit favoriser les cours de l'or noir. À propos de demande il faut savoir que le baril a connu une poussée remarquable mercredi suite à la baisse des stocks de brut américain. L'or noir a bénéficié de la publication du rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (Eia), selon lequel les stocks commerciaux US de brut se sont contractés de 12,2 millions de barils durant la semaine achevée le 28 juin. Ce qui est bien au-delà du million de barils de baisse qu'attendaient les analystes. À titre d'exemple, les stocks d'essence ont ainsi reflué de 2,2 millions de barils, alors que le marché ne prédisait qu'une réduction d'un million. «Dans l'ensemble, ce rapport a été positif pour les cours, car tout a baissé, y compris les produits raffinés», a souligné Andy Lipow, analyste de Lipow Oil Associates.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s'est apprécié 1,27¨% à 87,34 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, pour échéance en août a, quant à lui, progressé de 1,29% pour afficher 83,88 dollars. Ce sursaut était attendu car il survient avant le week-end férié du 4 juillet, la fête nationale américaine, période de forts déplacements aux États-Unis. Ce bond était d'autant plus remarquable car la journée de mardi n'a pas du tout été favorable.
Les cours du pétrole avaient une nouvelle fois buté sur leurs sommets d'avril, avant de se replier, dans un marché qui a montré un manque de certitudes sur la santé de la demande. L'or noir avait pourtant démarré la séance avec panache, stimulé, notamment par l'ouragan Béryl, qui venait d'être reclassifié en catégorie 5, la plus élevée de l'échelle de Saffir-Simpson utilisée pour évaluer l'intensité de ces évènements climatiques. Autant d'atouts qui doivent propulser le baril vers de nouveaux sommets dès aujourd'hui...

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