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L'Union européenne met sous embargo le pétrole russe

Le Brent au-dessus des 80 dollars

La référence du pétrole algérien s'échangeait à 80, 83 dollars hier à 14h00, soit 0,89 dollar de plus que la séance précédente.

Le baril desserre l'étreinte. Asphyxiés en fin de semaine dernière par une crainte de la montée du billet vert par rapport à la devise européenne, l'euro, et d'une tension sur la demande, les cours de l'or noir semblent disposés à réduire des pertes significatives enregistrées en fin de semaine dernière, achevée le 3 février. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, pour livraison en avril affichait à 14h00, heure algérienne 80,83 dollars. Soit 0,89 dollar de plus que la séance précédente. Son équivalant américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars progressait pour sa part de 57 cents à 73,96 dollars. La raison de ce rebond s'explique par l'entrée en vigueur de nouvelles sanctions sur le pétrole russe. Ce qui fait planer des inquiétudes sur l'offre. L'embargo de l'Union européenne sur le pétrole brut russe transporté par voie maritime entré en vigueur le 5 février s'est étendu aux produits pétroliers, comme les différents carburants, le bitume, le goudron... l'UE est également parvenue à un accord sur le plafonnement des prix de ces produits avec les pays du G7, ainsi que l'Australie ont annoncé, le 3 février, les parties prenantes de ce nouveau paquet de sanctions qui cible Moscou, dans un communiqué commun. Qu'en pensent les spécialistes, «Les investisseurs sont très incertains quant au fonctionnement de la réglementation sur le plafonnement des prix des produits et ses conséquences», relève Stephen Innes, analyste chez SPI. «Si bien que de nombreux investisseurs pétroliers sont restés les bras croisés la semaine dernière en attendant de voir ce qui allait se passer», souligne-t-il. Il faut savoir que l'accord comprend un prix plafond de 45 euros le baril pour des produits peu raffinés comme le mazout, et un autre de 100 dollars le baril pour des produits plus chers comme le diesel. Un premier accord avait été trouvé le 5 décembre entre l'UE, les pays du G7 et l'Australie, pour plafonner le prix du pétrole russe brut uniquement, à 60 dollars le baril, faut-il le rappeler. Une décision qui avait fait réagir Moscou. La Russie a annoncé qu'elle arrêtera ses exportations vers tous les pays qui appliqueront le plafonnement du prix de son pétrole, fixé début décembre à 60 dollars le baril par l'Union européenne, le G7 et l'Australie. «La livraison de pétrole et de produits pétroliers russes à des personnes morales étrangères et autres particuliers est interdite» si ceux-ci utilisent le prix plafond, spécifie le décret signé le 27 décembre par le président russe Vladimir Poutine. Le décret précise que cette mesure est prévue pour une durée de cinq mois, «jusqu'au 1er juillet 2023». «On réfléchira à une éventuelle réduction de la production si nécessaire», avait déclaré le 9 décembre dernier le président russe Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Bichkek, en marge d'un sommet régional. Il faut rappeler que le marché reste, en effet, sous la menace d'une réduction de la production de pétrole de la Russie (entre 500.000 à 700.000 barils par jour début 2023, selon son vice -Premier ministre, Alexandre Novak) en guise de riposte au plafonnement des prix de ses exportations de brut. Ce bras de fer entre les pays occidentaux et la Russie sur fond du conflit armé russo-ukrainien entrainera-t-il une nouvelle flambée des cours de l'or noir? L'ex-président russe Dmitri Medvedev prévoit que les prix du pétrole atteindront 150 dollars le baril alors que les prix du gaz naturel connaîtront une hausse spectaculaire pour atteindre 5000 dollars pour 1000 mètres cubes, en 2023. Le marché ne s'affole pas pour le moment., Le niveau actuel du baril demeure cependant «satisfaisant» pour les pays producteurs, ceux de l'Opep+ notamment. Pour l'Algérie il représente plus de 20 dollars de plus que celui qui a servi de calcul à la loi de finances du pays, confectionnée sur la base d'un baril à 60 dollars. Ce qui doit lui permettre d'assurer ses équilibres financiers et de renflouer les caisses du Trésor public. En attendant une vraisemblable étincelle qui propulsera le baril vers d'autres sommets...

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