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L’Opep et ses partenaires se retrouvent jeudi prochain

Qu’annonceront les «23»?

Ils ajouteront, dans un premier temps, 441.000 barils par jour sur le marché, à partir de demain.

Ce nouveau sommet de l'Opep+, qui se tiendra par visioconférence, ne doit pas réserver de surprises, en principe. Il représentera une simple formalité. Comme le précédent. L'organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, qui avancent en rang serré, s'en tiendront, sans aucun doute, au calendrier qu'ils ont conçu lors de leur 16ème Sommet ministériel qui s'est tenu le 1er avril 2021. L'Opep et ses 10 alliés avaient décidé de mettre 350 000 barils par jour supplémentaires sur le marché, en mai et juin, puis 441.000 barils à partir de demain. Les «23» avancent en rang serré. Une politique qui a donné ses fruits. Les cours de l'or noir ont rebondi de manière exceptionnelle depuis la journée «noire du 20 avril 2020», qui les a vu sombrer. Les cours du West Texas Intermédiate (WTI) ont plongé, ce jour-là, en territoire négatif pour la première fois de leur histoire, à moins de 37 dollars. Le baril de Brent s'enfonçait, de son côté, à 16 dollars, son niveau le plus bas de ce siècle. Une descente aux enfers qui s'est esquissée avec l'épidémie de Covid-19 qui s'est déclarée en Chine au mois de décembre 2019.
Pour tenter de freiner la propagation de la pandémie, les frontières ont été fermées. Les flottes aériennes se sont retrouvées clouées au sol, les transports maritimes et terrestres à l'arrêt, tandis que les entreprises se sont vidées de leurs salariés. Conséquence: la demande mondiale de pétrole s'est contractée de plus de 30%, ce qui s'est répercuté sur les prix du pétrole qui ont enregistré ces baisses historiques. Il aura fallu que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, dont la Russie, décident, au mois d'avril 2020, de réduire leur production de près de 10 millions de barils par jour, pour stopper le plongeon des prix. L'«alliance» Opep-non Opep procédera à une coupe de 7,7 millions b/j à partir du 1er août, jusqu'à fin décembre 2020, avant d'opter, le 1er avril dernier, pour la prudence et de n'ouvrir que progressivement ses vannes. Elle mettra 350.000 barils par jour supplémentaires sur le marché, en mai et juin, puis 441.000 barils en juillet. Une initiative qui contribuera à hisser les prix du pétrole à leur niveau d'octobre 2018 (plus de 76 dollars pour le Brent et plus de 74 dollars pour le WTI, hier en séance asiatique) et d'espérer réaliser une 6e hausse hebdomadaire consécutive. Les investisseurs «continuent de surfer sur la vague haussière, avant la réunion de l'Opep+ de cette semaine», constate Ricardo Evangelista, analyste d'ActivTrades. Qu'annonceront les «23»? Ils doivent ajouter, dans un premier temps, comme convenu lors de leur dernier sommet, 441.000 barils par jour sur le marché à partir de demain. Reste à savoir ce qu'ils décideront à partir d'août. On peut, sans se tromper, avancer d'ores et déjà, qu'ils continueront à agir avec prudence pour ne pas compromettre le rebond du baril qui bénéficie du solide soutien de la hausse de la demande mondiale et des négociations irano-américaines concernant le nucléaire iranien, dans l'impasse, empêchant la levée de l'embargo qui frappe le pétrole iranien et prive le marché de l'or noir de millions de barils. Le rebond mondial de la demande de brut est attendu à 6 millions de barils/jour cette année, une révision à la hausse de 0,1 mb/j, a indiqué l'Organisation des pays producteurs de pétrole dans son rapport mensuel du mois d'avril. Des prévisions confortées par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Le bras armé énergétique de l'Ocde a aussi revu à la hausse ses prévisions pour 2021. Une conjoncture qui ne doit pas inciter, pour autant, l'Opep+ à ouvrir «généreusement» ses vannes.

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