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L’Arabie saoudite réduit sa production de 1 million de b/j

Tir groupé de l’Opep+

L’Algérie poursuivra sa coupe volontaire de 48.000b/j jusqu’à fin décembre 2024.

Riyadh a frappé fort. La production du royaume baissera de 1 million de barils par jour supplémentaires en juillet. La production du pays tomberait à 9 millions de barils par jour (bpj) en juillet, contre environ 10 millions de bpj en mai, la plus forte réduction depuis des années, a annoncé le 4 juin le ministère saoudien de l'Énergie à l'issue du sommet de l'Opep+ qui s'est tenu à Vienne en Autriche. Une «frappe» qui n'est pas isolée. «L'Algérie prolongera sa réduction volontaire de 48.000 barils de pétrole par jour jusqu'à fin décembre 2024, par mesure de précaution, en coordination avec les pays participant à l'accord Opep+, qui avaient précédemment annoncé des réductions volontaires en avril dernier», a indiqué un communiqué du ministère de l'Énergie et des Mines. La Russie, elle, a décidé de prolonger jusqu'à fin décembre 2024 son programme de réduction de sa production de pétrole de 500.000 bpj, a déclaré dimanche le vice-Premier ministre Alexandre Novak.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés emmenés par la Russie ont, par ailleurs, décidé de continuer à limiter l'offre jusqu'en 2024. Un tir groupé. «Au terme de nos discussions, les pays de la Déclaration de Coopération ont décidé de maintenir les niveaux de production décidés en octobre 2022 pour le reste de l'année en cours», a fait savoir, le ministre algérien de l'Énergie et des Mines. Il faut rappeler que l'Opep+ a décidé de baisser sa production de 2 millions de barils par jour en octobre 2022 avant de récidiver le 3 avril avec une coupe supplémentaire de 1,6 million de barils par jour jusqu'à la fin de 2023. Au contraire de ces deux réunions qui ont été pratiquement expéditives, la précédente, notamment la 36ème réunion ministérielle de l'Opep+ qui s'est déroulée le 4 juin dans la capitale autrichienne Vienne a tenu en haleine observateurs et médias internationaux.
Le suspense n'a été levé qu'au bout de sept heures de négociations. Les «23» tardaient à trancher. Il ne restait plus qu'à spéculer. Ce qui n'a pas manqué. Les pronostics sont allés bon train. Il est peu probable que l'Opep et ses alliés approfondissent les réductions d'approvisionnement lors de leur réunion ministérielle de dimanche (4juin, Ndlr), malgré la chute des prix du pétrole vers 70 dollars le baril» écrivait l'agence Reuters, sourcée par quatre membres de l'Opep+ selon elle. Une information qui allait être douchée. Mal en a pris ceux qui l'ont prise au pied de la lettre, qui en ont fait leurs choux gras. Une réduction de la production allant jusqu'à 1 million de barils par jour est sur la table alors que l'Opep et ses alliés se réunissent ce week-end (4 juin, Ndlr) à Vienne pour décider d'un plan de production, rapportait Sputnik de son côté. L'agence de presse russe qui se basait sur des informations du quotidien américain Le Wall Street Journal réputé pour ses informations exclusives était proche de la vérité. Le verdict a été à la hauteur du suspense balayant dans son sillage toutes les rumeurs de divergences au sein de l'alliance. «L'Opep+ a affiché un front uni. Ils ont à l'évidence des vues divergentes, mais ils ont démontré qu'ils savaient travailler ensemble» a déclaré Giovanni Staunovo, analyste d'UBS. «Nous n'avons pas eu de désaccords. C'est une décision commune prise dans l'intérêt du marché», a assuré le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak. Après l'annonce de Riyadh, les analystes s'attendent à «une réaction positive du marché», a fait remarquer Tamas Varga, de PVM Energy. Le marché a répondu présent.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, pour livraison en août, s'est apprécié de 1, 80 dollar, hier, à 13h00, par rapport à la séance précédente, pour s'afficher à 77,83 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juillet, progressait de 1,84 dollar à 73, 58 dollars. Le meilleur reste à venir... 

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