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L’armée sioniste poursuit son génocide à Ghaza

Tirs et bombardements sur l’hôpital al-Chifa

Des échanges de tirs et des combats ont eu lieu dans l'enceinte et aux abords de l'hôpital al-Chifa dans la ville de Ghaza, selon des sources concordantes. L'armée sioniste a lancé une attaque massive contre l'hôpital al-Chifa, appelant les milliers de déplacés à quitter les lieux sous le feu des bombardements, des tirs et des combats.
Comme à son habitude, elle a prétendu avoir des «informations indiquant l'utilisation de l'hôpital par des terroristes haut gradés du Hamas». Elle a aussi argué de tirs sur ses troupes depuis l'hôpital mais le scénario est désormais éculé. Le ministère de la Santé palestinien a indiqué que «des dizaines de milliers» de personnes se trouvaient dans l'hôpital. Un des bâtiments est en feu «suite à une frappe aérienne», a-t-il ajouté en déplorant «des dizaines de martyrs», certains corps ayant été amenés depuis les abords de l'hôpital, d'autres restés sur la chaussée, «personne ne pouvant les transporter à l'hôpital en raison de l'intensité des tirs». Sur place, des témoins ont confirmé «des opérations aériennes» sur le quartier d'al-Rimal où se trouve l'hôpital, le plus grand de la bande de Ghaza, dans lequel seraient tombés des «éclats d'obus». Des habitants ont affirmé que «plus de 45 chars et véhicules blindés de transport de troupes israéliens» étaient entrés dans al-Rimal.
Certains rapportent «des combats» autour de l'hôpital. L'armée sioniste s'adresse par haut-parleurs aux réfugiés en leur demandant de quitter les lieux alors que des «drones tirent sur les personnes dans les rues près de l'hôpital», selon des témoins. «Nous confirmons que les récits de l'occupation sioniste sont faux», ont déclaré les mouvements palestiniens actifs dans la bande de Ghaza dans un communiqué commun. «Les hôpitaux sont des bâtiments civils dédiés à la santé, qui n'ont rien fait qui contrevienne à leurs tâches comme elles sont définies par le droit international humanitaire». L'armée sioniste avait déjà attaqué cet hôpital le 15 novembre dernier, et il ne fonctionne plus qu'a minima et avec une équipe réduite.
Depuis le début son agression barbare, elle a multiplié les attaques sauvages contre tous les hôpitaux du territoire palestinien. Le bilan de cette agression criminelle ne cesse de s'alourdir avec, selon le ministère de la Santé du Hamas, 31.645 martyrs depuis le 7 octobre. Selon l'ONG Oxfam, Israël empêche «délibérément» l'entrée de l'aide humanitaire à Ghaza, qu'il s'agisse de nourriture ou d'équipements médicaux, en violation du droit humanitaire international. Dans un rapport publié lundi, l'ONG dénonce des protocoles d'inspection de l'aide «injustement inefficaces» ou encore des «attaques contre des personnels humanitaires, des structures d'aide et des convois humanitaires». Pendant ce temps, les pays médiateurs - Etats-Unis, Qatar, Egypte - tentent, de parvenir à une nouvelle trêve après celle d'une semaine fin novembre.
A Washington, le Premier ministre irlandais a réclamé un cessez-le-feu à Ghaza, soulignant que les Palestiniens «ont besoin que les bombes cessent». Leo Varadkar, a indiqué au président Joe Biden que «les habitants de Ghaza ont désespérément besoin de nourriture, de médicaments et d'abris» et «plus que tout, ils ont besoin que les bombes cessent».»Les aspirations du peuple palestinien à avoir une patrie et un Etat à part entière sur la terre de ses ancêtres sont égales à celles d'Israël», a insisté le Premier ministre irlandais.

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