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Des membres du comité central du FLN se démarquent

Ils redoutent une «débâcle» électorale

«La responsabilité de la déchéance incombe au secrétaire général du parti, Baâdji», accusent les détracteurs de l’actuel patron du vieux parti.

L'ex-parti unique est traversé par une crise organique aiguë à la veille de la campagne électorale pour les législatives anticipées. Jamais le secrétaire général n'a été autant contesté que Abou El Fadl Baâdji. Un groupe de dissidents composé de membres du comité central se sont réunis récemment à Blida. Le communiqué sanctionnant cette rencontre, signé par une trentaine de membres du comité central, est d'une extrême virulence contre la direction actuelle, à sa tête Abou El Fadl Baâdji.
Outre la gestion «unilatérale» et «autoritaire» du parti, les contestataires reprochent au secrétaire général «d'avoir exclu le comité central, l'instance suprême entre les deux congrès, des préparatifs des législatives».
Le secrétaire général n'a pas jugé utile de convoquer cette instance en session extraordinaire en prévision des législatives du 12 juin prochain. Ils accusent aussi le patron du FLN «d'avoir installé une commission nationale de candidatures, composée d'éléments étrangers au comité central». «Ces derniers lui ont donné un blanc-seing pour confectionner à sa guise des listes de candidatures aux élections législatives, dont la majorité des candidats ne remplit pas les conditions légales énoncées par la loi électorale», peut-on lire sur le document.
De ce fait, ajoutent-ils, «des candidats qui sont exclus du parti, ceux appartenant à d'autres partis politiques et ceux qui ont des liens avec l'argent sale, figuraient sur ces listes».
Par conséquent, soutiennent-ils, «cette dérive explique le rejet de plusieurs listes de candidatures du parti par les délégations locales de l' Anie», «Cela est une preuve incontestable que Abou Fadl Baâdji a voulu tromper l'opinion publique et les militants du parti,en affirmant à travers ses déclarations à la presse que ses «choix ont été exemplaires», est-il encore relevé.
Les protestataires sont allés jusqu'à saluer «le travail sérieux et responsable effectué par les délégations de wilayas de l'Anie dans le cadre de traitement des dossiers de candidature». Tous les candidats choisis par Abou El Fadl Baâdji ont été «exclus» de la course électorale. Pas seulement, puisque lui-même a été écarté du scrutin des législatives en raison de sa situation «d'insoumis au Service national», affirme-t-on. «Le SG, qui a fait tout son possible pour piloter la liste de la capitale, n'a pas accompli son Service national et n'a présenté aucun document prouvant sa dispense», a-t-on soutenu.
Il n'en est pas à son premier coup d'essai, accusent ses détracteurs.«N'a-t-il pas déclaré qu'il était contre la Bande alors que ses sorties médiatiques à travers des chaînes de télévision privées prouvaient le contraire?» se sont-ils demandé.
Néanmoins, il avait pu tromper la vigilance des responsables en s'imposant à la tête du parti. «Aujourd'hui, il se réjouit d'avoir exclu 70 mouhafedhs et plusieurs chefs de kasmas, sous prétexte de la lutte contre la corruption, alors qu'ils sont victimes d'une purge qu'il avait opérée contre des militants et cadres authentiques», est-il écrit sur le même document.
À la lumière de ce qui précède, les contestataires se démarquent d'ores et déjà de «l'éventuelle débâcle électorale de leur parti aux législatives prochaines». Ils soulignent que «la future déchéance du parti incombe entièrement au secrétaire général du parti».
Par ailleurs, le FLN avait subi un autre revers avec le rejet par l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) de dizaines de ses candidats et listes pour les élections législatives du
12 juin prochain dont celle de son secrétaire général.

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