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Benbouzid en a parlé avec le DG de «Sinovac»

La vaccination élargie aux moins de 18 ans?

Le ministre de la santé a fait savoir que l'Algérie suit de très près l'évolution de la crise sanitaire dans le monde et attend le rapport de l'OMS concernant la vaccination des enfants, pour pouvoir trancher.

L'Algérie pense-t-elle à franchir le pas de la vaccination des enfants et des femmes enceintes et allaitantes contre la Covid-19? La question mérite d'être posée, surtout que le ministère de la Santé a précisé, dans un communiqué rendu public, repris par l'agence officielle, que le premier responsable du secteur, Abderrahmane Benbouzid, avait «écouté les explications concernant la vaccination des enfants, des femmes enceintes et des femmes allaitantes» données par le directeur général des laboratoires chinois de Sinovac, qu'il recevait hier. La rencontre qui a été une occasion pour les deux parties de se féliciter du «niveau des relations entre les deux pays» ainsi que de «la confiance placée par le gouvernement algérien dans son homologue chinois», s'est clôturée avec des éclaircissements sur la vaccination des franges de la population non encore concernées par la vaccination en Algérie. En effet, l'Algérie n'a autorisé pour l'heure que la vaccination des personnes âgées de plus de 18 ans à l'exception des femmes enceintes et allaitantes. Ayant reçu plus de 24,5 millions de doses de vaccin, le pays a atteint le premier objectif de vaccination, fixé par l'OMS, à savoir les 10% de la population totale en octobre dernier, mais risque fort bien de ne pas atteindre le second de 30% à la fin décembre 2021 en raison de la réticence affichée par les citoyens et l'échec de la campagne de sensibilisation. Cela n'empêche pas les autorités sanitaires d'examiner la possibilité d'élargir la vaccination aux plus jeunes. Une possibilité, faut-il le rappeler, à laquelle beaucoup de spécialistes ont appelé, en août dernier déjà alors que le pays était confronté à la terrible propagation du variant Delta. Plus contagieux et plus virulent, ce variant a été à l'origine de la 3e vague de la pandémie qui avait fait des dizaines de morts par jour. Interrogé à cette époque, le ministre de la Santé avait ouvert la voie à la vaccination des moins de 18 ans.
«Aujourd'hui, on doit vacciner même les moins de 18 ans», avait-il dit. Un avis accueilli favorablement par les spécialistes algériens. «Il y a un consensus mondial» pour vacciner les enfants de plus de 12 ans», avait rappelé le docteur, Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d'infectiologie. Cet avis était aussi partagé par le professeur Salah Lellou, chef du service pneumologie à l'EHU Oran. «On n'est pas en reste des autres pays», où cette piste est de plus en plus privilégiée, avait indiqué le professeur. Aujourd'hui et avec l'arrivée en Algérie d'un nouveau variant encore plus contagieux à savoir l'Omicron, la question se pose avec acuité. Surtout que l'OMS dit ignorer encore la gravité clinique d'Omicron certifiant une plus grande capacité à échapper à l'immunité contre les vaccins et l'hospitalisation de patients de plus en plus jeunes. À cela, il faut ajouter la dernière décision prise par les autorités algériennes d'avancer les vacances scolaires d'une semaine en raison de la propagation des cas de contamination dans les écoles. Certes, il ne s'agissait pas de l'Omicron, mais les autorités sanitaires se devaient de prendre des mesures afin de stopper la propagation. Abderrahmane Benbouzid a même fait savoir que l'Algérie suit de très près l'évolution de la crise sanitaire dans le monde et attend le rapport de l'OMS concernant la vaccination des enfants pour pouvoir trancher et prendre les mesures adéquates.

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