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REUNI DEPUIS HIER AU PALAIS DES NATIONS

Le Conseil constitutionnel planche sur la plate-forme d’El-Kseur

le mouvement citoyen des ârchs semble déterminé à forcer la main au pouvoir pour enclencher un dialogue sincère et responsable.

Le Président Bouteflika a saisi récemment le Conseil constitutionnel pour donner un avis sur la conformité des revendications de la plate-forme d´El-Kseur avec les dispositions de la Constitution, a-t-on appris de sources concordantes.
Deux points dans la plate-forme posent essentiellement problème au Président Bouteflika: la dissolution du corps de la Gendarmerie nationale et la mise sous l´autorité des élus des fonctions exécutives de l´Etat et des corps constitués.
Selon les mêmes sources, le Conseil constitutionnel et son Président, le Dr Mohamed Béjaoui, rappelés par le chef de l´Etat, en pleine période de vacances, devraient également plancher sur le préalable des ârchs, appelé communément «les incidences du mouvement». Il s´agit principalement de la dissolution des assemblées élues (APN et APC-APW), renouvelées durant les événements du printemps noir.
Il semble que le Président Bouteflika ait eu recours à l´arbitrage du Conseil constitutionnel pour donner un crédit à son avertissement contenu dans l´appel au dialogue lancé à partir de Sétif.
Par ailleurs, le mouvement citoyen des ârchs semble déterminé à forcer la main au pouvoir pour enclencher un dialogue sincère et responsable pour faire aboutir les revendications de la plate-forme d´El-Kseur. Pour ce faire, les ârchs comptent passer à l´offensive, prétextant la suspension des titres de la presse privée, pour faire valoir leur poids dans l´échiquier politique national.
En outre, le climat politique délétère de ces jours augure d´une grave crise qui pourrait intervenir à l´occasion de la rentrée sociale et scolaire 2003. Une rentrée qui est appréhendée en très haut lieu.
La crise très grave que traverse actuellement le parti de la majorité, le FLN, a fini par faire éclater au grand jour la crise institutionnelle que vit le pays depuis de longues années. Et ce n´est pas le pluralisme de façade ou la pseudo-coalition gouvernementale qui y changerait grand-chose.
La crise est tellement profonde qu´il faille encore revoir la composante du gouvernement Ouyahia, moins de 4 mois après son installation.
A l´heure où nous rédigeons ces quelques lignes, tous les paris sont ouverts. Il y va du report de l´échéance présidentielle pour permettre un assainissement de la scène politique. Autrement dit, cette situation de ni guerre ni paix entre le pouvoir et les ârchs d´un côté et entre le gouvernement et les partis de la coalition et ceux de l´opposition d´un autre côté n´est pas faite pour arranger les choses.
D´autant que la session d´automne de l´APN, prévue le 2 septembre prochain, s´annonce houleuse. Plus de 50 députés du parti de Benflis prévoient de se retirer de leur groupe, voire demander carrément la dissolution de l´Assemblée.
Entre ceux qui cherchent à gagner du temps et ceux qui n´ont rien à perdre en politique, c´est l´avenir de l´Algérie qui se joue en ces jours troubles. Et pour nombre d´observateurs avertis, la crise politique actuelle découle de l´acharnement des forces de l´argent à conquérir les cercles de la décision politique.

De Quoi j'me Mêle

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